vendredi 23 septembre 2011

R88 - Première partie

J'aurais voulu l'amour un instant, vous savez le caresser, l'embrasser tendrement sans aucune pensée, juste sentir son souffle dans mon épaule, un instant, prendre ses lèvres, me retenir, l'aimer intensément.

Juste cela, pour être loin de pornographie des images, des pensées.

Finalement juste,

elle et moi,

un instant

elle

et

moi



lui : christophe

Il est là les bras en croix, couché sur la table, la tête enfoncé dans son corps pour retrouver la chaleur qui lui rappel la vie. Il oublie de respirer, seul son cœur bas le rythme. Aucun mot ne traverse son esprit pour l'instant, juste le vide, l'absolu raté de son existence. Petite poussière mélangé à d'autres détritus, les 6 milliards de possibilités lui semble étrangement faussé. Juste quelque unes pour être née et avoir servis le système: la récompense de la maison acheté 25 ans à crédit, la bagnole qui brille tranquillement dans le garage. Tout simplement le mensonge l'étouffe, le petit engrenage doit suivre, tourner, tournoyer gentiment avec d'autres, bien en place, car la punition est la dislocation complète. Une petite pièce insignifiante, et il n'a pas le choix. Et lorsque enfin son visage sort de son bouclier, de chaudes larmes lacèrent son visage et lui rappel qu'il est humain. La douce chaleur perlé de sel le parcours. Immanquablement un flash de son enfance où maman le réconfortait si bien lui revient. Qu'il est loin ce temps.

« Je ne pourrais vivre tout le temps ainsi », sont les seuls mots qui résonne dans sa tête, « non, je ne pourrais pas me maudire ainsi, toute ma vie, je dois continuer ». Son buste à retrouvé un semblant de rigidité, l'amertume peut reprendre sont cours.

« C'est ainsi », fait-il à voix haute, tout en ce levant de sa chaise.


romain

Que c'est long, trop long. On compte chaque seconde, les demis secondes, les quarts de seconde, c'est comme si j'arrivais à sentir le temps qui coulisse en crissant dans un tube, lentement, pour marquer chaque micro-étape. Comment on il fait ça pour inventer l'école, pour que tous soit obliger de tourner autour de ça, pour arriver à faire quelques choses de sa vie, mais avec le bac en passant le temps à s'ennuyer ici. Et j'en suis loin de ce fichu bac. « pfffff ».

Le pauvre prof a beau parler, à encore écrire des trucs sur le tableau blanc, moi je sais bien que ça ne sert à rien. Romain, s’il enlève c'est poing de son menton, je crois bien que sa tête pourrait fendre la table. Et élise, ces yeux sont scotché au tableau, mais elle comprend rien de toute façon. Je ne suis même pas sûr qu'elle connaisse la matière de cette heure. Elle a beau écrire les cours, faire semblant, mais bon... elle est conne voilà, et la colle qu'elle ce vante de renifler dans les chiottes ne doit par l'arranger.

« Y'a un beau soleil quand même, j'ferais bien du vélo ». Mouhai, sa pourrais être bien, avec un bon blouson, respirer dehors l'air frais, mettre le nez au soleil; sa changerais de l'odeur du feutre colorant le tableau. Sa enlèverai le nœud dans mon ventre qui me bloque, je ne sais pas pourquoi il est là.

Le soleil est bien au dessus du toit des premières maisons, il éclaire les arbres famélique qui ont du affronter le vent la semaine dernière, où les feuilles ne sont que des souvenirs de cette automne avancé. Oui, il y a quelques mois j'étais encore en t-shirt, mais je ne m'en souvenais plus. Juste le soleil, là, me le rappel. Et ces grains de lumières qui naviguent dans la salle de classe silencieuse, figé à l'éternité. Je ressens, d'un coup, que ce souvenir me marquera à vie. La chaleur jaunissante de la lumière caresse cette classe d'éternité, lui donne un arrêt dans l'espace et le temps et je peu être là, à la contempler tranquille. Deux tables plus loin, à gauche, il y a cette jolie nuque fine et sans poils, sur lesquels les cheveux châtains s'arrête nettement. Les rayons se reflètent sur chaque écaille de créatine qui renvoi l'image d'un casque de lumière. Son oreille dessinée ne marque par d'ombre et je peu voir un peu de son visage. Je souris bêtement de ces photons caressants le petit duvet de sa joue. Je ne me sens plus respirer, ma bouche s'assèche quand je suis à ce spectacle intemporel. Mon esprit est détournée complètement de tout mon corps, mais le phénomène et là, devant moi, qui me provoque cette état. Mon cœur... mon cœur... Pourquoi je reviens à moi les mains moites, et le cœur battant ? Pourquoi?

Brisant le temps, dans un silence enveloppant tout mes sens, comme alerté par mon regard le visage se retourne sur moi. Un sourire fini par l'éclairer. Je me sens con, je me sens vivre et je le lui rends en montrant toute mes dents et ma bouche barrant complètement ma face. Ma température a pris 20 degrés d'un coup, je suis écarlate, bombe thermique. Et il se retourne, comme a regret, sur le prof. Je fais de même, pour avoir l'air de rien.

Mon cœur.. . Arrête, tu me fais peur, j'ai envie de crier ma joie, un humain! Quelle émotion. Je reprends mon stylo connement, tremblotant... l'érection qui bloque mon jeans ne laisse aucune hésitation, Max, tu m'as fait bander.

Merde, Max me fait bander... Merde merde merde... je bande pour Max !


marie-anne

Il est beau, tellement beau, je l'aime. C'est simple, je ne respire que quand je suis dans ces bras, que nous mélangeons nos langues, nos salives formes des bulles gentilles que nous échangeons dans un jeu langue-langue. Mon âme s'envole, il pourrait me demander d'abattre l'avion qui passe, là, que je le ferais. Je m'habille n'importe comment, lui aussi, et je l'aime; Oui, je l'ai trouvé, celui à qui j'appartiens. Toutes mes journées sont occupées par cette pensée unique: « être avec lui, au plus près, le sentir, le toucher ». Je l'aime.


Ensemble

« Mais chérie fait attention, tu me mets du jus partout

-ha écoute tu vois bien que je ne peux pas le couper dans ce plat

-le poulet la semaine dernière, ça ta pas dérangé. Mais fait attention!

-papa, met le plat en long, il tourne là

-ben aide moi toi, tiens le parce que je ne peux pas le tenir et couper en même temps »

Au creux d'un grand plat, le gigot du jour trône fièrement, ficelé, brillant des sucs de cuisson, il tient encore à garder tout sa dignité, malgré l'ail enfoncé dans ses fondements en évitant les coups de couteaux de la tribu, pour une poussière de survit.

Jenny ne préfère pas regarder cette désolation et retourne précipitamment à la cuisine pour en revenir quelques secondes après avec une éponge et un chiffon.

« Non mais franchement tu le fait exprès regarde moi ça » et de tendre le bras pour essuyer les deux miséreuses traces suspectes au milieu des combattants de l'extrême.

« Mais attend que j'ai finis, tu vois bien que tu m'empêche de couper

-mais fait attention, c'est tout!

-Tiens maman je vais chercher les frites, mais ta pensée aux haricots pour mon régime?

-oui, à côté du four, attends tu vas pas trouver je te les emmène

-non mais je peux y aller

-tu ne vas pas défendre encore ton père?

-mais, j'ai rien dit ! »


christophe

La sainte réunion familiale du dimanche, immuable, avec ses règles, ces lois, ces amendements, les dérogations et les invités surprises. 52 Semaines par années, enlevez en quelqu’une pour les jours d'exceptions, multipliez par un certain nombre d'année, multipliez encore par le kilo de gladiateur en charpie représenté par ce stupide gigot ou bien ce non moins débile poulet acheté dans un anonyme supermarché d'une banlieue citadines quelconques, et vous aurez l'idée de l'insipidité de notre vie, de nos vie, de ma vie. Je suis à table avec eux, en train de discuter, d'entretenir la conversation, d'avoir l'existence de père que je voulais avoir il y a 20 ans, de m'intéresser à leurs vies qui va éclore seulement maintenant. Et malgré tous les élans de bonheur qui doit naturellement m'envahir un sentiment de déjà vue peu ragoûtant me reste sur l'estomac.

« non non sa va, je suis juste un peu ballonné »

«Non Mick, je t'en pris, par ce genre de réflexion à table, tu les gardes pour tes match de foot »

Voilà toute l'étendue de mon autorité de père que j'ai pu imposer à table. Cela me vient naturellement et me met mal à l'aise. Pourquoi imposer aux autres ces propres désires? Ils sont grands maintenant.

Je vivais bien jusque là. Pourtant, il y a quelques semaines il a fallut que Jenny me lance un « met ta veste beige que l'on a acheté l'année dernière, sa ira très bien avec tes cheveux et mon manteau ». Je l'ai regardé un peu bêtement, les deux mains dans l'armoire, posé sur mon complet dans le quel je suis si à l'aise, en attente quelques secondes. Et en sortant mes mains de l'armoire, à la vue de ce que je tenais, Jenny eue un sourire que je lui connaissais pas. Un truc qui disait « là, tout est en ordre, les bonnes couleurs, au bon moment, avec les bonnes personnes »

Ce fût mon premier malaise.


Elle et lui

Nous étions allongés tout les deux dans le canapé, les enfants dormaient déjà et nous terminions cette soirée dans une ambiance tamisée. La salle était rangée, la cuisine propre, je pouvais enfin être à côté de ce grand corps reposant en face de la télévision. Nos moments intimes étais rares en ce moment, autant passer ces doux instants avec lui. Sa chaleur m'irradiait jusque dans mes os, enfin mon cœur avait du réconfort.

Presque 11 heure, aucun son, tout est feutré, la voix annonce à la télé une émission « Sans aucun doute ».


romain

Encore cette classe, toujours la même. Je regarde autour de moi, discrètement, ils sont tous à faire semblant. Mimant l'écoute, la compréhension, il y a même Rico qui donne des mouvements de sourcils, encourageant le prof à continuer encore, à ne pas nous abandonner. On peu entendre les touches des portables, si les messages échangés était des flèches, l'on serait tous mort de 100 trous par jours. Au bas mot.

Et puis il y a Max. Lui aussi il fait semblant. Depuis quelques temps nos regards se croisent, on discute un peu le matin. Max, c'est le mec qui se rase, à 16 ans il a plus de poils que pas mal de pion réuni. Ce n’est pas un yéti, non, mais il fait viril comme gars. Enfin, il est viril, avec le regard un peu dur, mais une voix douce. Cette pensée, juste ces quelques lignes, j'ai du mettre 2 mois à les imprimer dans mon cerveau. Ça avait commence à la rentré, puis il y a eu le coup du soleil qui lui donnait des reflet argent éblouissant, et là, maintenant, je peux me dire ça.

Putain, mais c'est pas vrai. J'ai embrassé déjà 3 meufs, je suis sortie avec 2 assez longtemps. Enfin, non, mais un temps qui se mesure en semaine quand même. Pourquoi lorsque je regarde Max, je me sens bien, remplis d'une douce chaleur? Quand on se sert la main, le matin, sa paume est douce, chaleureuse, accueillante. Avec certain, sa rape, ou alors ils broient les doigts. Mais lui, lorsque je lui dis bonjour, j'ai l'impression d'être en lien avec lui, de partager quelque chose.

Est-ce ça la communion, celle d'on on parle lors du catéchisme? Mais pourquoi, purée, pourquoi je ne l'ai jamais ressentis avec un autre? Je hais toucher mon père, cela me donne des frissons dans le dos. Non que j'ai peur de lui, mais je me sens bizarre à sont contact. Ma mère c'est pareil, bon je peux lui faire la bise, voilà. Les filles, on se fait la bise, ou on ce roule des pêles, d'accord. Là je n'ai aucun dégoût ou frissons. Max, quand il me tend la main, c'est pour me dire « viens », et lorsque l'on est en contact, que notre poignet de main ce fait à la vue de tous, je suis bien. Je lui souris et lui aussi il me sourit.

Je les regardes les autres et je ne les comprend pas. Ils veulent devenir chanteurs, chanteuses, acteurs, avoir du pognon, faire du foot ou bien DJ. Pas mal on fait des concours, des tests, pour des émissions, ou bien des animes, mais pas un ici n'as d'idée d'un métier comme dit le conseiller d'orientation. J'imagine que dans quelques années, on sera tous célèbre, du moins on aura réussi notre vie. Je les connais tous, ils sont tous géniaux, mis à part que personne ne connaît les cours, c'est pas grave. Max je le vois bien numéro 10 en équipe de france, planter 3 buts d'affiler en finale de coupe du monde. Il ne peut pas faire moins que Zidanne tout de même. Moi? Bhoooaaa, je ne sais pas, je me vois bien avocat, sa gagne, il y a juste des textes à apprendre et à écrire.

Pffff, encore 20 minutes, c'est trooop long, je vais mourir d'ennui.


Elle et lui

Dans la chambre

« Tu te rend compte chérie, il paraît que les Humlin sont... comment dire »

Il la regarde de côté, essayant de deviner ce qu'il va encore falloir entendre de sa part. Une petite moue de questionnement, de dégoût.

« Oui, tu sais, c'est machin de sexe »

« Je ne sais pas moi, ils sont sado maso »

« Non, pas ça, enfin bon, il paraît qu'ils s'échange »

« Qu'il s'échange, comment ça? »

« Ben... ils invitent des couples, et ils s'échangent de partenaire »

« Échangiste on dit, ouhai c'est à la mode »

Jenny pris d'un coup complètement illuminé-étonné, les yeux grand ouvert.

« Mais, mon dieu, quel intérêt ? »

« Ouhai, surtout quand on connais les Humlin, je ne pense pas que ceux qui viennent y gagne grand chose à échanger leurs épouses »

« henri! C'est honteux »

« Sincèrement... je comprend pas! »

« Moi non plus, tout ce la me dépasse... on est si heureux tout les deux »

Disant cela, jenny se plante devant son Henry, papillonnant des yeux deux fois, les mains croisés devant elle, comme si elle admirait une statue de Sainte Vierge, gardant sont sourire émue.

« Oui ma chérie », fit il en l'embrassant .


christophe

Les Humlin échangistes, qui l’auraient cru, j'le crois pas. Déjà la femme Humlin, elle a du caractère. Bon c'est peut être son charme après tout. Je ne sais même pas à quoi elle peut ressembler à vrai dire, je ne l'ai jamais regardé en détails. Comme ça, à froid, sa serait un peu de la mère Denis, avec un improbable air à la Amanda Lear mais en moins mystérieux. Bon, je grossis le trait forcément, mais là, comme ça, pas sur qu'elle puisse faire envie facilement. Le Humlin, il doit être un peu plus âgés que moi, je me l'imagine pas me dire « tiens, vla ma femme vas y », et de s'asseoir à me regarder lui faire sont affaire. Non, je ne vois pas un gars comme Domenech me regarder en train de me taper la mère Denis, j'aurais trop peur de ces commentaires, ces encouragement, les notations finales. Il doit y avoir mieux à ce faire, je préfère encore Jenny.

….

Je l'ai dit... je préfère Jenny à la mère Denis, c'est rassurant, mais le motif? J'ai oublié sont corps, et quelques fois je redécouvre certaines de ses formes qui m'avait plu les premières fois, au hasard des quelques positions que nous prenons. Elle aime le classique, mais cela n'empêche pas d'avoir recourt à des stratagèmes faisant appel à la gymnastique. Sans doute les articles d'Elle, ou d'autre magasine féminin, aide à nous répéter moins souvent. C'est elle qui s'occupe de tout cela, pas moi. Je me rends compte, là, maintenant, que la plus belle position qu'elle puisse m'offrir c'est son bulbe présenté à 4 pattes. Ainsi, elle est magnifique, son sexe offert et les seins ballant. Mais peut-on aimer une femme par la position qu'elle prend pour faire l'amour? Est-ce suffisant ?

Cette petite érection m'indique qu'elle est encore efficace, mais peut être devrions nous en parler dans une émission télé... sans aucun doute? Ça ce discute.


christophe

La nuit perdurait au delà des espérances, comme si Jacques ne pouvait se sortir de la fascination toujours grandissante procuré par la croupe de Pamela posé sur ses reins à cette instant. Il sentait le mouvement que la respiration provoqué sur sa poitrine, et jamais, il le savait, il ne pourrait supprimer ce souvenir de sa mémoire. Jacques ce leva doucement, en veillant à bien recouvrir Pamela du draps et il se rendit à la cuisine pour ce servir un grand verre de lait tel que Tante Jannie le lui avait appris dans son enfance. En sentant descendre le liquide frais dans sa gorge, à la lumière de la porte du réfrigérateur resté ouvert, il pouvait voir la couverture encore posé au sol où il avait fait l'amour pour la troisième fois de la journée. Le soleil éclairait encore la pièce et c'est devant l émission de variété passant sur la première chaine sur sa nouvelle télé Samsung écran plat à led Turbo qu'il avait saisie passionnément les lèvres charnues d'Angela tout en la tenant fermemant.

«Hoo Angela, je crois que tes lèvres sont mon oasis »

Elle avait trouvé cela beau et fondue complètement dans ces bras.

Jennie aimait ce genre de bouquin qu'elle pouvait consommer régulièrement en soirée pour s'endormir ou passer quelques heures d'après midi . Pour ma part, je n'avais jamais compris quel esprits profondément maladif pouvait écrire de tel scénario concernant des rombières touchées par le démon ou de femelle de 30 ans se découvrant une sexualité après avoir été endormis pendant un des années pas un mauvais mâle. A moins qu'il ne s'agisse de programme informatique spécialement étudié à destination de la ménagère de moins de 50 ans, le même genre qui inventent les programmes télé ou la pub pour la lessive. J'ai vécu jusque là avec ces type d'émissions sans trop y réfléchir, elles accompagnaient agréablement mes soirées, étaient le lien entre le déjeuner et la paisible soirée qui suivait. Mais, et a presque 40 ans, je m'interroge sur la porté de certaines émissions qui vous présente les problèmes de couples, ou bien la fuite d'eau dans la maison de madame Michue.

L'autre jours, il était plus de 11 heures du soir, et le lendemain étais marqué par une réunion avec Garnier. J'ai eu une petite pensée sur le contenu de celle-ci avant que mon attention se reporté sur Rosalie, femme forte de 50 ans, à qui Robert , ouvrier de la même tranche d'âge, n'arrive plus à faire jouir, malgré 30 ans d'amour, de positions diverses prises, de coins calins trouvés en pleine nature, de centaines de vidéo XXX des magazines embouchés en série. Les artifices ne marche plus. Peut être le popers ?

« Eurk, ce n'est pas moi qui pourrais exposer mes problèmes là, comme ça, devant tout le monde. Il ne faut pas avoir de fierté ».

Et ce fût la révélation!!!!

« Ouhai, enfin je connais des cons qui regarde aussi.... »

« Et moi, ma femme je la fait jouir? Il faudrait peu être que l'on en discute sur un plateau télé? »

Voyons, non, jennie ne l'accepterai sans doute pas, elle se tordait assez de plaisir lorsque l'on baisait dans notre lit. Même pas besoin de d'acheter un magazine porno.

Les programmes à la télé parle de culture biologique, de respect de la civilisation, enfin toutes ces choses que parlaient aux les gens... qui ont fait mai 68. Sa tombe bien, je reste trop jeune pour l'avoir fait, trop jeune pour connaître certaines de ces valeurs, assez jeune pour en avoir profiter et faire partie de ceux qui le condamne. La révolution !!! voilà ce qu'ils voulaient ces gens. Je suis rassuré, mon fils n'est pas comme eux, moi non plus. J'ai eu ma période rebelle, mes envies adolescentes, mais j'ai toujours voulu faire ce métier dans la banque. C'est propre, bien rangé, avec des projets concrets glissés dans des dossiers en cartons, des fiches informatiques, des écrans de programmes à remplir, des fichiers de tableaux excel pour les calculs, des réunions avec Garnier pour se mettre d'accord sur la troisième décimal de la cellule excel A-24. J'aime, c'est mon domaine.

C'est ma vie. Chiante, parce que commune, mais rassurante car prévisible. Je suis bien. Jusque là, en fait.

Qu'est ce qui fait mon bonheur terrestre? Je me lève à 6H30 tout les matins, heureusement les enfants sont grands, je n'ai plus de couche à changer, mais deux ados il y a toujours à faire. Préparer le petit déjeuner, préparer ses affaires, sa chemise en cuire, son costume (beige ou anthracite?), demander qui l'on doit allez chercher au lycée, si besoin ranger des affaires qui traînent toujours, ranger la cuisine, nettoyer,classer,faire-penser. A 8H30, en général, j'arrive d'humeur égale à la banque, serre au moins 56 mains en prenant soin de ne les garder que quelques secondes. Trop précipité une poignet de mains illustre un manque de temps, un stress quelconque, un besoin pressent, une rendez-vous bientôt manqué, un manque de contrôle de soit. Trop longue, elle sera impolie, trop de temps perdu, exclusif, dragueur. Une fois les microbes bien échanger, que chaque chiracolies se soient fait la bise, une connexion réseau longue de plusieurs minutes sur mon poste informatique précédent l'apparition de mes dossiers informatiques, de mes rendez-vous physique ou téléphonique qui seront les jalons de ma journée . Là encore je dois trier, ranger, classer, ordonner. Dans l'avancement de ma journée des événements extra-ordinnaires m'arrive. Décaler un rendez-vous, prendre un rendez-vous, annuler un rendez-vous, avoir un renseignement sur un taux, une majoration, une déduction. Et ne pas oublier de lire tout ces mails, où les réglementations évolues, induisant des altérations à l'ensemble des dossiers en attente. Mais heureusement, grâce au rangement, nettoyage, classement quotidien, tout est ordonnée, et ce ne seront que quelques heures supplémentaires consacrés à une évolution réglementaire.

Enfin, à 18h30 – 19 heures, je prend la direction de la maison familiale, avec un détoure obligatoire pour acheter les croquettes du chat oublié, la boite des 12 tampons périodique version large diffusion, ou la classique barquette de fraise pour le sorbet moi de Novembre . Et c'est à 20 heures que nous prenons notre souper pour échouer vers 21 heures sur un film policier-triller-science-fiction-drame, où le héros à l'inaltérable brushing présenté dès la première minute finira par buter-arrêter le méchant. Si l'acteur à un peu de chance, il se tapera la superbe héroine blonde-brune (au cheveux brillant et yeux de biche) à mis parcours et qui à 50% de chance d'être refroidis dans la demi-heure. Cela soignera tellement le côté séducteur de l'acteur que les télés 7 jours pourrons en faire le couverture pour présenter ce chef-d'oeuvre du 7eme arts ayant loupé de quelques dizaine de voix les nominations aux oscars-amy-award-cesar de la profession. Ainsi, mon émission de fin de soirée et un pur bonheur égoïste, où l'on lâche nos instincts moqueurs sur des acteurs amateurs mais sincère.

Et je remercie mes parents de m'avoir pas si mal raté, chaque fois.

Mon monospace usé par les quelques week end chez grand parent, mon abonnement au tennis et au fig-mag, la lecture de télérama, m'ont achevé dans la voie de la rébellion anar-libertaire.

A bien y réfléchir, j'aurais du prendre un cabriolet pour aller au travail chaque matin, ou bien mettre un paquet de tournesol à l'arrière du monospace pour faire ressortir le rouge lévres-de-pute et le bleu délavé pétrole qui l'aurait décoré. J'aurai du. Est-ce déjà des regrets? Qu'aurais pensé Garnier de la déco de mon véhicule? Lui il l'aurait peut être préféré vert océan avec des peintures de dindons? C'est sympa les dindons, en tout cas ils se sont mieux débrouillés que les poulets qui se font génocider par dizaine de million chaque année. Finalement, nous l'avons pris tout les deux en gris, enfin anthracite. Nos costumes aussi sont anthracite, noir c'est fête ou enterrement ou bien jeuneot dents longues Hugo Boss, alors que blanc ou beige c'est mariage. Les costumes colorés rouge-vert-bleue étant réservés, eux, aux vendeurs de cravate des années 80 avec leurs cheveux long à l'arrière ou en brosse. Les costumes à fleurs étant pour les chanteurs, en fait il n'existe pas de costume avec des dindons dessus. Donc nous les prenons de toutes variétés de gris, quelques fois noir pas trop marqués pour les célébrations, ou alors « chocolat », mais uniquement sur une petite période de l'année comme le printemps ou l'automne. Votre secrétaire, votre femme, et tous ceux que vous croiserez alors vous trouverons très élégants, comme toujours, et pourtant vous mettrez ce costume 4 fois dans l'année, période suffisante pour marquer les esprits et suivre les conseils-Marie-Claire.

Je suis codifié. Programmé dès le plus jeune age par le mot « respect », je suis la voie de la raison, de la facilité, celle qui m'amène à maximiser mon confort matériel, qui m'apporte gain de temps, de reconnaissance, d'appartenance à toute une tribu, voir je le pensais, de toute la population que je pouvait rencontrer. Mon effort intellectuel est lui minimisé de l'effort de création, de réduction de facteur de risque, en suivant les normes professionnelles, la réglementation bancaire et les lois de mes paires. Supérieur, j'ai réussi,et dans mes propos et dans mes actes, j'encourage mon entourage et les miens à suivre LA voie. Mes enfants feront les études nécessaires pour avoir les mêmes facilités, qualités reconnues par les leurs. Comme moi, ils seront libérés des contingences matériels, et évoluerons dans des strates supérieures de la société, celle qui ne connait pas la saison des fruits et légumes ni les dates d'abattage des bêtes. Inutile, d'ailleurs, car les carnes sous cellophanes respectent scrupuleusement la réglementation en vigueur édicté par des spécialistes du domaine, validés en normes européennes, avalisés par nos députés de toutes les assemblés dument soutenus par les lobbies qui savent de quoi ils parlent. Ensemble des questions inutiles qui allège mon esprit et maximise mon temps d'épanouissement personnelle.

Je le dit, je beigne dans le bonheur.


elodie

J'étais assise sur sur la table du salon ce jour là, en train de relire les textes de français susceptible de tomber au bac. Une fois de plus je lisais mes notes et l'ennuie enserré ma tête de tout ces cartons quadrillés qui guidait mes yeux et mes actes du moment. Mon portable restait mué, Sandra n'avais pas répondue à un seul de me sms, ni cette salope de Jessica. Mes doigts alternés entre les fiches cartons et l'écran de mon portable.

« 0 nouveau(x) messages dans la boîte de réception »

Pas de nouveau SMS


Les news? Le Buzz? Rien de plus de ce que j'avais lue ce matin. RIEN, pas de nouveauté! Le monde était divisé entre ceux qui devait réviser pour le bac, et les autres veinard qui pouvait profiter de leurs loisirs. Je suis jeune, je sais quoi faire, je veux sortir, mais non, il faut que je reste là!

Papa m'as dit « écoute, je ne vais pas te répéter que c'est pour ton bien, ça tu le sais déjà. Juste que, comment tu vas réussir ton année, et ta note ici, pourra avoir une petite influence pour plus tard. Je suis sur de toi, tu vas l'avoir ton BAC, mais il faut voir pour plus tard. De tout façon, même si ce n'est pas suffisant, on te fera travailler spécialement pour t'entraîner à avoir le diplôme qu'il te faut. Travail bien ma chérie. »

Il est gentil mon papa, mais je ne rêve que sortir de cette prison qu'est devenue cette maison encore pour 10 jours. L'échéance approche et ce n'est pas la peur ou la crainte qui m'habite comme pour certain. Non, juste l'impatience d'en finir le plus tôt. Et... pourquoi pas... de revoir Jérémie. Enfin, il faudrait qu'il réponde à mes messages aussi celui-là! Jéremiiiiie, répond moi stp!

Ensuite, c'est arrivé.

Par l'entrée de la porte qui donne sur le jardin, la découpe de sa silhouette donnait l'impression d'un grand cormoran mazouté par Total qui me regarderait avec désespoir en me demandant un peu de diluant pour vernies à ongles afin de ce dégager les paupières. C'est à mes premières paroles que mon coeur me signalait sa fréquence, au moins 170.

« Mais, papa, qu'est-ce qu'il tes arrivé? »

Ces grandes ailes en lambeaux tressautère pour signaler l'impossibilité d'une explication crédible en même temps qu'une flaque ce formait à ses pieds. Je me retrouvais debout, les mains à mon visage, pendant que l'oiseau commençait sa mue pour ne laisser qu'un tas de linge informe à ces pieds.

« ça évitera de laisser des traces partout.

Mais, comment as tu fait ça.

Bé, je ne sais pas trop... j'étais au bord de la piscine... et plouf. » Un rire forcé tentait de dédramatiser tout cela.

« Je vais prendre une bassine pour faire sécher ton linge.

Merci, c'est gentil ma chérie, je vais me changer »

Enfin quelques choses qui ce passe dans cette maison! Voilà la seule idée qui m'est venu lorsque j'étendais le linge, ça ferai un beau buzzz.... pour qui connaissait mon père naturellement. Pas sûr que la terre entière veuillent connaître le nouvelle... tant pis.

Jérmiiiiiiie, alors, tu m'écris?