jeudi 12 janvier 2012

Les pierres

Une pierre est-elle éternelle ?
Alors que les paroles s'envolent
et les écrits restent ?

Est-ce une pensée suffisante ma belle ?
Je t'en prie, oublions la gaudriole
tu n'est pas une peste.

Non, ici, pas le moindre diamant,
ne t'emmènera au firmament,
Pas même une messe
nous ferra amant,
pas même une promesse.

Une pensée, simplement!
Le partage de nos deux coeurs,
sera la cause endogènes
et ne laissera en vainqueur
Un simple bouillon de nos gènes.

Patience, donc, très chère.

mercredi 26 octobre 2011

R88 - Fin



Marie-anne
Bientôt je serais partie, bientôt j'aurais mon appartement et je pourrais aller à la fac quand bon me semble... ho oui, bientôt je pourrais dormir avec lui toute les nuits, et faire l'amour comme l'autre soir, à ne plus respirer pour atteindre les étoiles. Bientôt, pour enfin avoir un travail et vivre ma vie, allez en vacances à ibiza ou new york, acheter un petit jakusi pour mettre dans mon chez moi. Je voudrais une grande maison, avec un beau parc et un forsythia devant l'entrée qui gonflerait et attirerait une armée d'abeille au printemps. Je pourrais alors me mettre sur ma chaise longue et boire un verre tranquillement. Le soleil sera doux, forcement. Je veux allez a cancún cette été !

Je ne sais pas si je voudrais une fille ou un garçon pour mon premier enfant. Moi j'étais l'aînée, c'est pas mal pour une fille, mais je devais toujours être un modèle pour mon de frère. Le con, le nombre de fois où je me suis fait engueuler à sa place, le fayot, comme lorsqu'il a fait tomber linge du séchoir sur la peinture fraîche. Je suis sur qu'il la fait exprès.

Bon, un gas et une fille, comme ça à l'école il la protégera. Il aura intérêt d'être gentil avec elle et de faire attention à ce que les autres ne l'embête pas, ma poupée ! N'empêche, sa serait super que Papa et Maman revendent la maison pour en acheter une dans le sud pas trop loin de la mer. Avec le train ou l'avion, on pourrais y aller super souvent. Nous, il nous faudra une grande maison, comme ça ils viendront garder les enfants lorsque l'on partira en vacance. Trop bien.

Jérémie veut faire des études d'éco ou une école sup, moi avec mes études de direction je pense arriver rapidement à un bon salaire, disons au début 3000 Euros /mois. Lui il aura au moins 5000 Euros/mois. On pourra acheter une belle maison, puis aussi une voiture. Je le vois bien avec le monospace, comme les Heicheberger c'est trop génial. Je préférerais un petite voiture genre mini...

Hoooo je suis impatiente ! J'espère que Jérémie voudra tondre le gazon... après tout on pourra toujours prendre un jardinier.


Le repas


« Dimanche
Dimanche et le 4324 repas dominical pris depuis ma naissance, 2120 avec Julia, et encore moins avec enfants qui maîtrise totalement le rituel. Car, même si dans notre famille nous n'allons plus à la messe tout les dimanches, le déroulement en est codifié par nos géniteurs et nous passons à nos enfants cette héritage: le gigot-haricot vert, ou bien le poulet-frites, à moins que cela ne soit de la dinde. Quelques plats fièrement cuisinés, une dizaine tout au plus, où nous nous retrouvons sur la table du salon. Non, toutes les décorations ne sont pas de sorties, mais ce dimanche où la pluie pleure doucement sur la grande vitre qui donne sur la grille de notre pavillon marque le jalon régulier dans l'histoire de notre famille. »

Ils sont tous là, l'entrée vient d'être avalé et il semblerait que la jeune fille soit pressée d'en finir, en même temps qu'elle soutient une conversation avec sa mère, elle a le temps de contredire sont frère sur un échange qu'il a au sujet de la coupe du monde de foot avec sont père et de regarder fiévreusement sont portable en attente d'un message où elle pourrait étaler sont talent de secouriste spirituelle de ses amies. Elle est vivante, virevoltante, la première à ce lever pour aller chercher la choses manquante.

Sa mère la regarde fièrement, elle n'est plus une futur compétitrice mais sa fille, la futur mère de ses petits enfants, sur laquelle elle pourra ce reposer et qu'elle aidera dans les coups durs. Sa fille extension terminale de sa vie de femme. Mystère, en échangeant un regard ces deux là arrivent à ce comprendre, d'aller au delà des mots et des suggestions pour passer les émotions que l'on ne peut expliquer. Le fils ne peut que les regarder, participer à une conversation, échanger avec son père, il n'est dans aucune fusion.
« Mais écoute ce que je dit, je sais de quoi je parle, Thomas à le même téléphonne que toi. Je peux te dire que c'est de la merde, la batterie ne tiens pas du tout et l'écran brille comme tout. Dès que le soleil sortira tu pourras bronzé avec »
« connasse »

Sa tentative impérieuse échoue lamentablement.
« C'est bien beau tout tes gadgets, mais il ne faut pas oublier que je veux juste téléphoner avec et qu'il ne tiennent pas de place dans mon sac à main », lui corrige sa mère,
« Oui, écoute ta mère » tente son père, « pas besoin d'avoir la dernière mode technologique pour téléphoner. »
« Ha ! Merci de ta part »
« Il lui en faut toujours plus à lui de toute façon », affirme la fille
Haussement d'épaule, dénégation de la part du mis en cause.
« De toute façon, il est commandé! Allez, on passe au plat! Venez m'aider»

Le gigot est servi et cette fois découpé sur une planche en bois, pendant que les légumes plongent dans leur sauce à la cuisine. Un ballet impeccable, fruit d'années d'expérimentations et d'essais, les 4 convives sont désormais prêt pour recevoir plus de monde, fêter Noël ou un grand repas de famille. Les noces d'Or d'Albert et Julienne? Ou bien... les fiançailles de la cadette?

Le repas ce déroule tranquillement, d'un rythme mesuré tel une file d'attente à un feu rouge.
« Franchement, quel importance que Jéremie soit brun? Blond il ne t'aurais pas plu? »
« Sincèrement c'est pas pareil, il n'aurait pas ce charme »

Ce sont des pièces d'un puzzle, assemblage de phrases échangées instantanément, intime ou profonde, qui survolent la table.
« Le problème des taux directeur est il émane d'institution au main d'énarque qui méconnaisse la dynamique des flux monétaire nationaux. C'est déprimant »
C'est un ensemble qui fait le tout, unité dénommé famille, multiple interprétation de la réalité jamais contrôlé totalement, aboutissement de concession.
- « Faut être facho de vouloir interdire ce genre de fête »
- «De toute façon les fêtes comme cela on toujours existées »
- « Ce n'est pas une raison pour ne rien faire, n'importe quoi peu arriver pendant ce temps là »
- « Ensuite c'est pas la peine pour faire la une du 20 heures et remplir les journaux d'articles bidons »
- « Toute le monde peu s'exprimer, je l'ai trouve très bien fait ces articles, après tout personne ne comprend trop ce genre de truc. Je suis d'accord pour dire que tout ne peu pas être fait »
- « On dirait que les adultes oublies tout le temps ce qu'ils ont fait dans leurs jeunesses »
- « Certainement pas des âneries de ce genre »
- « Mai 68 alors ? »

Farce tragico-comique où toutes les phrases peuvent être répétées par chacun sans pour autant susciter une quelconque réaction de la part des autres.
« Le problème des taux directeur est il émane d'institution au main d'énarque qui méconnaisse la dynamique des flux monétaire nationaux. C'est déprimant »

C'est à l'heure de ces échanges ce terminant sur une note sucré et parfois alcoolisé que le père de famille se lève, livide, pour annoncer fièrement:
« Je vais me reposer un peu, excusez moi de ne pas tout ranger avec vous »
Le silence est un peu gêné mais une vague d'amour irrationnelle et gluante envahie le salon:
- « mais bien sur mon papa, t'inquiète pas avec sa »
- « oui et l'on ira ce ballader après, quand tu veux »
- « allez, dors bien papounnet »
- « à tout de suite mon a amour »

Il et elle

Enfin quoi, qu'est-ce qui me fait bander ? Encore seul dans cette chambre la maison me renvoi les échos de mes torpeurs pendant que les autres occupants m'ont laissés survivre un jour encore. C'est la première fois que je me rend compte que les fleurs du papier peint de cette chambre sont des pétales d'ocres mouchetés au coeur débordant de sang. Le dessus de lit sur lequel je suis assis me renvoi sa douceur rassurante, placé là par des années de précise attention, et j'ai envie de vomir. Je devrais être heureux de ma maison, de mon parcours, de ma famille, de mon entourage, de ma voiture, de mes vacances à la plage, de ma façon de skier, des placements financiers, de mon classement au tennis, de mes cheveux aux tempes grisonnantes, de mes yeux, de mes mains entretenus, de mon absence de bide, de mes enfants bien sur ! Mais voilà, rien me fait bander. Ma femme, aussi délicieuse soit t-elle, ne fait plus monter la Sainte Trique ! Peut être le beau Francis, celui du tennis ? Non, même pas, et je ne serais pas quel position prendre. Quelques fois l'on me demande de choisir, un président, un député, un maire... que sais-je... je ne les connais pas et pour moi très peu de différence. Bien sur, je vote comme mon père, bien sur je suis sur de moi. Enfin, jusqu'à aujourd'hui.

Je suis allez revoir les Humelins pour le constat. Ce sont des gens sympa finalement, nous avons pu échangé assez librement sur des sujets généraux. Un amie à eux était présente, Eglantine, belle trentenaire aux yeux aluminium qui m'ont allumés la nécrose de mes rétines. L'étincelle donna une conversation agréable, en partant elle me laissa un numéro de téléphone. Bien sur je l'ai appelé, bien sur je l'ai retrouvé sans lui mentir, et nous avons fait l'amour. Moi, heureux et impatient de rédécouvrir une femme, de tomber de désir sous la délicatesse des caresses, la découverte de chaque grain de peau et l'exploration de toute une anatomie, elle heureuse de jouer. Bien entendu elle m'avait fixer les règles immédiatement, ce qui m'avait surpris... en fait les femmes peuvent donc ainsi choisir, avec le plus grand naturelle, leurs amants ? Peut être que j'ai perdu 20 ans alors ? Ou je ne me souviens plus de ma jeunesse, j'ai trop vite cherché à me caser, c'était facile à l'époque. Mais maintenant? À mon âge?

Églantine... qu'elle beau prénom très vite appris, au corps blafard explorée et consommée qu'elle ne m'offris qu'une paire de fois pour ne pas que j'y prenne goût.

Et je suis là, comme un con dans cette chambre. Qu'est ce que j'ai fait ? Des regrets ? Des larmes ? Oui, bien sur quelques-unes. Mais ça ne résoud pas le problème, car loin de m'avoir éclairé, cette expérience me conforte... ça ne me fait pas bander, je suis vide de tout à contempler ce néant sous mes pieds.

Alors quoi, la crise de la quarantaine passé ?

Un pas, encore un, devant ce grand bassin bleu où une instance lumière luit sur l'écume arrachée par les vagues incessantes. Le bruit sourd et continue émane de l'eau iodé de l'océan qui remplie les moindres poches d'air. Le sable est immaculé, je suis le premier terrien à marcher sur cette langue de sable, à des kilomètres je ne vois pas une seul trace de la civilisation. Les rouleaux nettoies en continue la moindre imperfection laissée par les milliards de milliards grains de silice mais ne me sauve pas. Je suis largué là par cet énorme appel d'air.
« I know I dreamed you a sin and a lie
I have my freedom, but I don't have much time »

Mes revenues financier sont tellement bon qu'ils permettraient à ma famille de vivre sans travailler 20 ans encore. Constitués de magnifiques primes de performances que j'ai touché dans ces bunkers de verre pour avoir vendu des services à ces clanpins ignorants, chef d'entreprise nouveau riche détourné de l'envie de s'acheter une Ferrari pour un fond d'achat de dette immobilière, dentiste prétentieux ou starlette de soirée, tous on eut droit à une offre spécial « Equity ». Tous, avec ma signature recouvert d'un beau tampon sur un papier carton rassurant, les voilà propriétaires d'actions à rendement supérieure à 20%, net d'impôt car déjà sortie de France via une fondation, dont le résultat pourra être déposé amoureusement dans une banque du Delaware auprès d'un musée d'art contemporain privé. Qu'il est rassurant d'acheter des produits performants à un professionnel. Mais je suis comme un simple vendeur de voiture, si j'aime les beaux chiffres et les calculs d'indices à trois degrés de complexité, je ne me penche jamais dans la composition d'un moteur. En fait, mes produits sont vendus sans aucune connaissance de leurs natures et gestions. C'est forcement bon, cela provient de notre succursale new yorkaise, fait par les meilleurs crack des finances touchant des primes à 8 chiffres, eux. Mes commissions pour ces ventes sont énormes, indécentes, pour un simple vendeur incapable.

Je suis cet indécent paquet de chaire posé sur son ignorance, le vide de l'océan et ses rouleaux qui déferlent sur moi m'assomme. Cette petite brindille dans un seau sera bientôt envoyé au sanitaire et la souillure aura disparue. Je suis un vide absolu dans une absolue nécessité de vivre. Je crois plus en dieu et ni même en ce que j'ai fait de ma vie. Je suis héritié de l'accumulation des générations précédentes de ma famille, il ne restera rien après moi, quelques pourcentages de pouvoir d'achat pour mes enfants et des facilités pour ma femme. Pas de récompense, pas de punition; un point sur une ligne ? Un pourcentage dans une colonne ? Je n'ai rien fait, juste quelques bon échanges, des coups de commerces, une éducation standardisée pour mes enfants, des rapports normés avec ma femme, dés lors je ne peux être considéré comme réellement un être conscient.

C'est alors que je sens une détonation inouïe à mon oreille gauche puis une chaleur brutale pousse ma tempe qui reçoit bientôt l'éclat d'acier. Ce sont mille éclats qui arrive sur ma peau, fendent les premières barrières, pour rencontrer un os. Plein de vigueur, ils le fracassent pour atteindre une zone graisseuse facile à tracer. Pendant ce temps l'onde de choque résonne et une grosse fatigue m'inonde, bientôt mes muscles se relâchent complètement pour me laisser affaisser. Mes derniers instants de conscience je ne vois que les fleurs du dessus de lit s'imprimer au creux de ma corné et marquer les restes de mon cerveau. Les éclats d'acier ont dispersés l'autre partie au loin dans l'appartement cachant au plus brillant esprit scientifique mes sombres pensées.


lundi 24 octobre 2011

R88 - Deuxième partie

Jennie:

Le soleil donnée pas mal cette année là, mais un petit vent coupé par l'infinité des ruelles de la ville rafraîchissait l'air ambiant. Au milieu de l'après midi normalement si chaude du mois de Juillet, je pouvais marcher tranquillement dans ce désert citadin sans risquer l'excès de chaleurs. Libre et indépendante, ma robe caressait la multitude de combinaison tandis que mon esprit survolais ce moments unique. Je ne repensais plus à mon début d'année si difficile avec la rupture de Christophe en plein moi de février, ni mon nouveau travail dans cette jeune entreprise, non je respirais les 15 jours de total liberté acquise pour me reconstruire, en priant secrètement de ne pas me planter mais avec une nouvelle confiance en moi. Oui, j'étais bien dans ce pays que je ne connaissais pas, sans aucun stress. Il m'arrivait de fermer les yeux pour que l'air minéral chaud m'envahisse complètement et circule dans tout mon corps. Le jaune et blanc, le rouge et blanc ou bien le bleu et blanc des compositions qui m'entourée, le presque silence de Grenade à cette heure me glissait dans mon paradis terrestre à moi.


Les voyages forment la jeunesse, disait le proverbe et mon grand père. Et moi, il me forme en quoi? A être bien, mais je me sentais m'ouvrir depuis les deux jours de mon arrivée. Une nouvelle femme? Oui.


Les oeillades décomplexés des hommes croisés me rendait confiance, j'étais belle et désirable, et tant pis pour ce Christophe... Tu parles, il a préféré partir pour le nord de la France, suivre sa stupide promotion d'entreprise pour commerciaux ambitieux, plutôt que de nous donner notre chance. « Tu comprends chérie, c'est trop important pour moi, il me font confiance avec ce poste d'adjoint au directeur du secteur sous régional de la vente auprès des pme! ». oui, j'avais compris, désormais j'occupais seule un F2 cosy qui n'appartiendrais qu'à moi


Ce soir là j'avais fait connaissance avec Robert et Charnel, couple néerlandais en tourné pour le mois dans quelques hôtel Ibérique. Ils étaient tel que l'on peut se les imaginer. Lui, grand, plus de 40 ans, les cheveux rares et avec soin portait un brune couleur poulet cuit qui fripait un peu sa peau sur tout son corps. Ces yeux était vert-bleu, clair mais tellement profond que je pouvais discerner son âme pur et amoureuse de Charnel. Elle était sont reflet féminin, de la même couleur de peau, des cheveux blond cendré, naturellement, et un regard bleu acier qui n'offrait aucune résistance. Leurs corps montrés un travail de bureau, mais aussi du sport pratiqué régulièrement dès le plus jeunes âges malgré la bosse ventrale de Robert, image charmant de l'âge qui passe sans que l'on ne puisse rien y faire.

Dès le premier soir notre rencontre fût torride, les deux amoureux m'avaient demandé innocemment l'heure de fermeture du restaurant:

« Hoooo, may be twenty touu

vous-zetes francaise?, m'avait gentillement demandé Robert

Ma grimace pour répondre un simple « moui » montré mon embarras sur mon accent

« Hoo mais nous zadorons la france!!! c'était alors exclamée Charnel


Ainsi nous nous sommes retrouvé à discuter passionnément de l'Espagne, de la France, de l'Europe, puis de la coupe du monde suivit par les amours de leurs deux post-adolescents restés au pays.

« Ils n'ont pas une fi facile, et nous leurs faisons tous a fait confiance, soulignait Robert

oui, ils sont très gentils et très dans leurs époque. Mais doi jénny, tu n'as pas de betite copain?


Avec des yeux rouges et une explication chancelante, j'expliquais sans aucun complexe les détours de ma vie amoureuse qui avait commencé avec emmanuel, amour d'école primaire embrassé sur la joue avec grande tendresse qui m'avait abandonné en CM1 pour suivre ces parents, à ce Christophe suivant son ambition et initiateur de mon voyage.

« Ma pauvre petite jénny, me dit Charnel en me prennant la main tendrement, comme tu as du souffrire »

Robert lâchait un sourire sincère, plein de compassion, la plissure de la lèvre supérieure marquant sa petite moustache.

« Tu es toute jeune et belle, ne t'inquiète pas de tout ça va !!!»


Et nous avons commandé à boire, plusieurs fois, et nous avons dansé de manière aléatoire au contact de touristes et de locaux aussi chaud que nous pouvions le devenir. Les danses se faisaient plus étroite, plus collé-serré, Charnel me tenait la taille. Je pouvais sentir sa généreuse poitrine percer ce pauvre t-shirt bleu piquant pour me creuser les épaules, et les muscles de son corps plein d'envie. Et, autour de moi, les mains généreuses inconnue me tenaient aussi la taille pour accompagner le mouvement de ce qui devenait un seul organisme rythmé sur la musique. Naturellement nous nous sommes embrassé dans un coin du bar, et mon regard fût affolé quelques seconde à la recherche de Robert. Son sourire plein de compréhension, le regard amoureux pour sa femme, à débloquée alors la seule réticence que je pouvais avoir. Nous avons passé le reste de la nuit à faire l'amour ensemble, sans qu'il ne me penetre, avec des jeux de tendresses et de caresses tellement appliqués avec soin par tout à chacun que notre orgasme fut commun et dura plusieurs heures.


Les quelques jours de visite suivants ce déroulèrent dans la continuité de cette instant, rythmés par d'infinie variations du plaisirs découvert ensemble. Nous n'avions pas comptés les jours qui passés, les heures serrés ensembles, les minutes uniques fait d'instants magiques et fragiles. Tout cela était car nous partagions une découverte mutuelle, un bien sans nom propre, un sillon apparus par enchantement guidant nos vies.


Ce cadeau bien encré au coeur de nos vies devenait un halo qui nous suivait dès lors, et nous nous sommes quitté pour rejoindre le file de notre continuité. Bien sur j'ai pleuré a cette instant, mais je n'avais pas de regret, juste une petite chose au fond de moi qui pouvait veiller sur mon destin, me rendait plus forte dorénavant et m'avait aider à faire le point sur moi. Merci Charnel, ho merci robert, mille fois merci à vous deux.


Les embrassades terminés, retour à mon F2 et en un éclair j'étais marié et bientôt enceinte pour mon plus grand bonheur de femme accomplis. Ma vie était belle je n'avais rien à regretter. Que je plie mon linge puis le repasse, ou que je fasse à manger, ces corvées quelques fois décrié par les femmes ne m'empêche pas d'être heureuse de ces instants. Non pas à cause de Charnel ou Robert, mais grâce à ma famille, mon maris, mes enfants, mes parents, mon entourage, mon travail, tout cela. J'ai une vie heureuse. Si un petit sourire m'accompagne par instant lorsque je suis seule lors de mes corvés, c'est à la pensé de ces instants que je le doit et tout ce que cela ma ouvert. Si mes yeux rougissant m'oblige à écraser une larme, c'est seulement pour la tumeur au cerveau qui a emporté Charnel en quelques semaines, à la fin de cette même année, laissant Robert et ses enfants orphelins.


romain

Je ne sais pas quel portable acheter. Le nokia est pas mal, résistant, mais bon au niveau look on dirait une bouse. Le samsung est bien mais quand j'appuie sur les touches on dirait qu'elles vont partir, voir fondre en cas de coup de chaud. Pour le coup, je sais pas trop car l'iphone est trop chère, papa voudra pas, ça c'est clair. A moins que je demande à mamie, pour mon anniversaire, et je pourrais avoir l'abonnement musique comme ça. Tiens, je vais voir combien ça fait si je garde mon fournisseur. Heu, si je me souviens bien, d'après le forfait que j'ai, je doit en avoir pour 49.90euros par mois. Il faudrais l'abonnement pour la musique, et pour mettre toutes mes photos aussi en partage, mais pas que sur facebook. Zut, ça va me faire au moins 60 euros. Bon, je demanderais à maman pour voir si ils veulent bien me donner en plus. Après tout on a changé de voiture cette année, alors on est pas à 20 euros en plus par mois.


christophe

C'est beau un canard. Le printemps j'aimais bien les regarder faisant des petits coin-coin-coin-coin plaintif interminable lorsque le couple était formé, chant qui voulait peut être dire « perpétuelle roue de l'amour ». Mais j'ai toujours trouver la forme curieuse, surtout que ma grand mère servait le gibier avec grand plaisir dans un plat de service reprenant la forme du canard. Je tournais alors ma tête, me tordais sur la table, pour admirer les formes. Je ne comprenais pas comment on avait pu faire quelque chose d'aussi inspiré, que quelqu'un ai pu travailler sur une pareil poterie. Non le croupion n'était pas là mais l'on distingué le devant de l'arrière, d'autant qu'un bec verseur désigné la naissance du long coup. J'étais hypnotisé par ces courbes, elle m'attirait tellement que mes yeux était grand ouvert sous le sourire narquois de pépé.


« Allez mon petit, tu vas être servis va! Pas besoin d'attendre la libération pour avoir ton assiette pleine », voilà ce qu'il disait l'ancêtre que tout le monde respecte encore des années après sa mort.


Alors, pourquoi je suis là, devant ce con de canard qui me défis de son oeil vitreux. Posé à quelques mettre de moi, il me fixe comme pour ce protéger. Et l'image de ce plat apparaît encore. Toutes les proportions sont là! Comment ont ils fait pour faire le moule?


Ces couleurs sont douce, il n'a pas le bleu de des fleurs d'ornement, mais un nombre infini de trait de lumière formant ces plumes. Le timide soleil lui donne une assurance crasse, il le sait, il en profite, c'est pour cela qu'il me toise. Même un paon ne pourrait pas être aussi fière que ce canard.

« Connard »


Ces yeux clignotes, piqués dans sa fierté, il n'en reste pas moins sur. Je peux voir son plissement du bec pour me dire: « va-y approche! » comme peu me faire Garnier lorsque un projet est mal bouclé selon ses critères, disons que je n'y ai pas passé les 4 heures supplémentaires nécessaires.

« Allez, vient, attaque »

« Connard »


Cette fois il trépigne, et si il hésite c'est pour choisir le côté où il va m'attaquer. Putain, je vais me le faire! Mon instinct de chasseur c'est mis en route, héritage des millions d'année de sélection naturelle, je suis l'ultime aboutissement de ce perfectionnement.

« Coin »!

Sa y est le signal! Je saute d'un coup, qui me surprend de par sa vitesse et sa précision, sur un caillou que mon cerveau-chasseur avait repéré et d'un coup je le lance de toute puissance sur mon attaquant.


Le bruit est mat, doux, et sa fait « chpouck » et ensuite « coin », l'emplumé chavire dans un mouvement incertain et tombe.

« Enfoirrééééé », je me relève reprenant mon caillou et donne deux puissants coups sur le crâne pour achever la bête.


« Salope Alors tu fait moins le malin hein! »

Toc, vainqueur! Mais pour le coup, je me sens … con... bon, d'accord c'est un canard, mais il allait m'attaquer, c'est de la légitime défense, non ?. Un peu rougissant je prend le corps et le met sur le côté du chemin, puis je lance l'arme du crime dans un buisson. Faudrait peu être que je l'enterre? Non, allez, il a un collier à la patte, sa doit être à quelqu'un, autant qu'il sache qu'il n'effraiera plus personne. Ou alors il est marié, sa femme pourra demander l'assurance vie.


Bon, je suis un peu con, d'accord... mais... je me libère... libre et con... j'ai tué.... j'aurais peu être du l'emmener pour le cuisiner, après tout les chasseurs ramènent leurs gibiers, et ils étaient courant dans certaines tribus de manger des morceaux de ces ennemis vaincus. Alors, pourquoi pas moi? Simplement Jenny a prévus des crêpes ce soir, et qu'elle fait tout le temps à manger, voilà pourquoi.


J'avais une chanson que j'aimais bien ado... ,ça faisait:


I want to break free
I want to break free
I want to break free from your lies
Youre so self satisfied I don't need you
Ive got to break free
God knows God knows I want to break free

Ive fallen in love
Ive fallen in love for the first time

Bon, à la fin sa donne:


But life still goes on
I can't get used to living without living without
Living without you by my side
I don't want to live alone hey
God knows got to make it on my own
So baby can't you see
Ive got to break free


Autant me promener à poils, ou bien allez voir la mère Humlin, elle a peut être besoin d'un homme, un vrai, un tueur quoi!


I want to break free
I want to break free
I want to break free from your lies


Làaaaaaaaaaaaaaaa ça fait du bien.



Octobre 1985

Mais pourquoi y'me regarde comme ça, tous? Hein pourquoi? J'suis pas mort putain, j'suis pas crevé.

« Hééé, les trous d'uc, j'suis lààà »

Bé non, ils réagissent pas! C'est pas avec eux qu'on aura gagné là guerre. Ouhai, on la pas gagné avec des comme moi non plus, mais ils ont oubliés, ils ne savent pas. Les cons. Ils sont beaux avec leurs chemises, et elles et sa coiffure, elle c'est pris la tête dans un grille pain, c'est pas possible! A son âge je pesais 50 kilos, et j'avais marché 4 jours en direction du soleil levant. Pas une grande idée, mon pays été à l'ouest. Mais la faute à cette ligne de chemin de fer en chantier, les russes étaient pas loin. Regarde moi ça, ils auraient pas tenu 10 minutes par les -20 degrés d'alors! J'ai bouffé un rat et un lapin,c 'est tout, pis des racines. Parcque au bout de 4 jours j'suis tombé sur une patrouille Russe. Puré, heureusement que je parlais français et que je connaissais l'international! T'y crois pas, ici ils pensent que c'était pas les socialos de maintenant, mais non, des gas qui avaient moins bouffés que moi et qui perdaient tout leurs copains.

Enfin bon au bout de deux semaines, voyant que j'étais bien français, que je crevais de faim, un capitaine et un type à lunette mon dit: « aller barre toi, mais à l'ouest ! » Je sais pas comment... je sais pas trop... mais en marchant, au hazard, je suis tombé en suisse, puis... retour en france improbable... pour rejoindre ma femme... et pour engendrer... ça!


« hééooo hoooo, les blairots!!! c'est moi!!! »... ben non... ils m'entendent pas...


Lui

Come on hold my hand,
I wanna contact the living.
Not sure I understand,
This role I’ve been given.

I sit and talk to god
And he just laughs at my plans,
My head speaks a language, I don’t understand.


Mes yeux suivent dans le brouillard les ombres vaguement bleutés produites par mon nouveau téléphone portable couché à mes côtés. Cette musique tourne en rond dans ma tête, je la connais depuis des années mais elle vient juste de porté ça signification, pourquoi je suis comme cela ? Je ne comprend pas cette instant là, ce que j'ai fait et ce que je vais faire. Mes vaisseaux sont gonflés au niveau de mon nez qui m'encombre progressivement, mes yeux ce gonfle doucement, la boule dans la gorge est plus présente. C'est bientôt des larmes qui débordent puis roulent doucement sur mes joues. Je pleurs. Cela ne m'étais pas arrivés depuis les années où j'ai quitté la petite enfance pour maintenant. C'est ça être adulte, pleurer? Avoir des emmerdes et pleurer, être triste et dévasté de torrents de larmes venus d'on ne sais trop où à l'écoute d'une musique. Enfin... moi je sais. Une main essuie mon visage, pendant que je surveille mes contacts d'un coin de l'oeil. Il est connecté, figé lui aussi dans cette instant de solitude partagé sur front de réseau social. Je suis seul avec mes envies et mes peurs et je n'attends déjà plus rien de la vie. Tout ce que voulais c'est être comme tout le monde, avoir des copains, des copines, un portable, écouter de la musique, faire la fête. Non ce n'est pas aussi simple, il y' a une petite erreur dans la loterie de ma vie. Voilà.


Quoi? Trois fois rien voyons. J'imagine faire la mise à jour en ligne de ma vie, comme ça mes potes et ma famille seront au courant. Un suicide en une ligne, tiens! «pour info je suis pédé ». Tu parles, je fais ça j'ai plus de potes, Max me casse la tête, mon père me vire, ma mère s'écroule de chagrin. Et les grands parents? Non, là je peux même pas expliquer...


Max... il est là... nous passons la nuit ensemble, icône de mon portable et de mon coeur au sourire pixelisé qu'il n'avait pas affiché depuis le dernier match potable de l'équipe de France au Stade... une éternité.


christophe

Assis sur le bord du canapé, le sourire figé dans l'éternité, je tiens mon verre serré, transpirant. Moi, géné? Non!!!


Pensez donc!


Ils sont en face Domenech et Amada Lear! Et va leurs expliquer ! Ma tête est remplie de mots et de questions, mais ce n'est pas réellement ça qu'ils veulent entendre.


« Vous savez, on est des gens comme tout les autres! On s'aime et on s'ammuse, voilà tout! »


oui... bien sur... à la limite j'aurais pas voulu savoir.


« Mais... excusez moi... pourquoi? »

« Bha écoutez, vous, vous roulez bien comme un fou dans les allées avec plein d'enfant, alors pourquoi ne pas baiser avec des gens qui nous font bander!

Chérie, je t'en pris, ne soit pas plus vulgaire que lui! »


J'ose un haussement de sourcil pour indiquer que « là, non, c'est pas la peine d'en rajouter », qu'Amenda me fait un mouvement de la main pour dire « ouhai, ben toi, écrase ». Et, soumis comme un con, je m'enfonce comme je peux dans mes épaules tout en gardant deux centimètres de fesse sur leurs support.


« bon, sincèrement, je suis navré pour la voiture, en avalant nerveusement mon whisky, je ne voulais pas gêner votre fête, j'avais vraiment la tête ailleurs... vous voyez »


Les deux me regardent, plus grand-parent que bourreau pour m'indiquer un « vas y mon petit ».


Non, ça ne sortirais pas facilement ces choses là, vu qu'aucun mots n'étaient encore posés sur mes pensées.


« non... rien... juste que.... finalement vous avez la chance d'être amoureux »


Mon coeur est chrysanthème et mon âme granit.


Jenny et Christophe


  • Ce n'est pas grave mon amour pour la voiture, après tout il n'y en pas pour trop chère, personne n'est mort? Non? Ce n'est pas là l'essentiel?


Comme souvent ils discutaient dans la chambre, lui adossé sur le mur, elle en train de ranger mille affaires dans l'unique armoire qui pouvait tenir 100 ans d'histoire familiale, héritage antique et campagnard du 19eme.


-oui tu as raison, c'est vrai

-allez mon amour, ne fait pas toute cette tête. Alors, les Humelins, ils sont échangistes?


Un peu de gourmandise indiscrète sortait de son visage, ces lèvres frissonnaient de toucher une fraise tagada.


-Mais! Hmmm... comment veux tu que je le sache, c'est par marqué sur les papiers d'assurances en tant que signe particulier!

-je sais pas moi, elle aurait pu t'acceuillir en tenue sexy, ou lui en.... soubrette? Hihihi


Sourires échangés sur un image commune des Humelins.


« Sincèrement, peut être des signes... dans leurs maisons »


Il pris sa chère, les mains à sont visage, pour la rassurer:

« -non, franchement je ne pense pas qu'ils font quelques choses comme cela

-haaa... bon... Moi sa me chagrine un peu, sa aurais donnée de la vie dans le quartier!

-ho tu sais, tout le quartier ne pourrais être invité!

-ça, sa me rassure vois tu! Je ne voudrais pas me retrouver dans un coin comme ça!

-oui... je veux bien te croire. Et ça te plairait pas d'essayer, mais avec d'autres? Tu n'y a jamais pensée? »

...

En sortant le chambre il ne pu s'empêcher de faire la moue. « non, pourquoi lui avoir proposé un truc comme ça »



Marie-anne

Le faire? Ne pas le faire? Lorsque je lis n'importe quels de ces magazines on entend tout le temps les mêmes histoires sur les nanas qui veulent le faire... ne pas le faire... Comment ça c'est passé pour elle, ma mère? A t-elle écrit sa question au journal pour ado de l'époque, parce qu'il n'y avait pas internet à l'époque? En a t-elle discuté avec ces copines? Fait un parie pour celle qui ne le ferait pas avant le mariage tout en suçant des queues et ce faisant sodomiser dans les bals pour tenir le coup? Ou alors avant c'est 14 ans comme Cynthia en 5eme, la petite brune au yeux vert qui à commencée après un match de basket un Mercredi avec un type de l'équipe de 3eme, et qui à essayée tous les sports collectifs dans l'année. Je crois qu'en seconde elle c'est mise au sport individuel. Comment tout cela ce passé avant? Et moi?


Avant le bac, ma question de philo n'est pas « est-ce que je dois le faire? » « est-ce que j'aimerais le faire? », non, il y a eu Franck à la sortie de boite en première qui fût le réel premier entre mes cuisses et dans ma bouche, et plusieurs fois par la suite. Et Samy, mais de manière plus fugace, à l'arrière de sa Peugeot 206, quand j'avais le temps et lorsque sa mère lui prêtait sa voiture. Ensuite Mick, mon beau mec avec des yeux à tomber, dont je n'étais nullement amoureuse mais qui me nourrie de sa queue l'été de première à terminal et fait découvrir que j'aimais aussi la sodomie.


Là maintenant il y a Jéremie qui ma seulement fendu le coeur. C'est cela l'amour, je n'ai jamais ressentie cela auparavant, tout est envahi par son image, son âme même m'accompagne dans mes nuits. Pour toujours? Lorsque je pense a cette fin possible mes larmes explosent spontanément.


Alors, dois je le faire?


Le seul moyen c'est de baiser avec un mec, une seule fois, un inconnu, n'importe qui, pour voir si l'attachement est suffisant. C'est la cousine de Vanesse (Patoche) qui à fait ça et depuis elle est toujours avec son mec, ils ne ce lâchent plus. En parcourant les forums internet, en discutant un peu, les avis sont partagés sur cette solution. Disons que c'est extrême... excitant aussi. Mais le sexe et les sentiments ne sont pas liés sinon je n'aurais pas fait l'amour avant Jéremie et je l'ai fait.


C'est incroyable le nombre de mec qui recherche une femme sur les sites internets. Tous ces petits appels au secours de plaisirs, l'on retrouve tous l'éventail des envies humaines.

« juste s'embrasser »

On ce touchera à peine, je recherche juste à rouler des pèles avec des femmes.

« Ce toucher et en rester là »

Homme courtois, la 50aine, ne pouvant plus avoir d'érection, je recherche des moments de plaisirs intimes avec une femme. Ce toucher, ce caresser, s'embrasser pour partager d'agréable moment.

« Je te lèche les pieds »

Fétichiste des pieds, je recherche des femmes portant des dessous en nylons, pour les embrasser. Si vous êtes d'accord, je voudrais éjaculer dessus.


Tout ces appels, toutes ces envies, j'en oublie, des plus folles, des plus classiques. Tout cela me donne le tournis et me fait un peu vomir. Tout les hommes sont comme cela? Nous les femmes n'affichons pas ces fantasmes, je me demande même si nous avons autant d'envies que les hommes. Sans doute plus, mais pas affiché comme cela.


Ces annonces sont en tout cas un inventaire de tout ce que les hommes ont dans la tête, et moi... je pourrais choisir.


Si j'en avais envie je pourrais avoir mes bottes en cuirs nettoyées par la langue d'un mec pendant qu'un autre me masserais la nuque. En surfant et découvrant des sites spécialisés, je touche à LA vérité : tout est fait pour accueillir les rares femmes qui s'aventurent pendant que les mecs payes le prix fort pour n'avoir affaire qu'a des hôtesses avec une probabilité de 99 % selon un copain informaticien. J'aime particulièrement les sites d'annonces gratuites au libellé si explicite et directe. Plusieurs fois j'aie répondue à une annonce, mais personne ne me convenais réellement et je m'imaginais mal coucher mes désirs sur des pages où n'importe quels taré se saurait branlé en y pensant. J'aurais pu tout simplement aller en boite et me laisser aborder par un type pas trop mal, mais je ne voulais pas le recroiser par accident ni qu'une copine et ensuite Jérmie ne le sache. Alors, j'ai vu cette annonce, plutôt explicite, un jour où mes hormones inondées chaque mailles de mon pull.


«VRP de passage jusqu'à vendredi dans votre ville, je recherche d'agréables et douces relations charnelles avec une femme voulant bien me rejoindre à mon hôtel Le Septime ».


Une simple annonce, un mail envoyé pour avoir des renseignements, quelques photos me donne une allure générale sur le type. Je doutais l'intéresser réellement mais je l'ai convaincu facilement en mentant sur mon âge tout en lui fournissant les preuves de mon aspect physique avantageux.


Alors je suis là ce soir, happée par ce fantasme devenu besoin, ce livrer complètement à un inconnu. Être libre, sentir son coeur battre juste à l'évocation mentale de « le » faire, angoisser, penser aux conséquences, crier un bon coup « putain!! » et LE faire. Passer à l'acte après l'avoir imaginé, le vivre après l'avoir lu, discuté et rêvé jusqu'à se réveiller la main entre ses cuisses. LE vivre. VIVRE.


Et je suis là ce soir, toute tremblante, dans la tenue qu'il m'avait donné libre de choisir mais avec le seule impératif que je me sente sexy et qu'elle me mette en valeur en transcendant ce que nous allions faire. Pas trop loin de l'hôtel, je m'enferme un peu dans mon manteau pendant que je laisse l'écho de mes bottes me guider.


Je tourne plusieurs fois dans le quartier, « non, je peux pas faire ça à Jéremie » « mais tu rigoles, mon string déborde de cette envie ». Après tout, je n'avais juste 20 minutes d'avances au départ du rendez- ous avant d'en avoir 5 de retard maintenant. Mon téléphone vibre pour me signaler le sms « Je suis assis sur le banc, à côté de l'hôtel, tu me reconnaîtras je suis comme sur les photos » qui me sort d'une torpeur hésitante. Ma main glisse sur l'écran , mes ongles rouges effleurent chacune des lettres, pour enfin sentir ma tête un peu bourdonnante prendre les commandes et tourner au bout de la rue, à droite, en direction de l'hôtel. L'homme est là telle que sur les photos, sexy sans mentir comme une pub pour vêtement masculin.


« Bonjour, c'est moi », ma voix ne me convainc pas moi même, mais le sourire charmant de mon futur amant me réconforte « Salut, tu es magnifique, peut être un peu plus jeune que sur les photos. Je t'invite chez mon petit chez moi boire une coupe de champagne? ». Réagissant en mode automatique, j'aie déjà entrouvert ma coquille pour laisser apercevoir cette jupe courte et un chemisier ravissant tout neuf, qui dissimule les derniers dessous coquin disponible en magasin. « bien sur, comme convenu » en le regardant au plus profond de ces yeux.

Ma nuit lui as appartenu, je ne fût que son jouet soumise à ces caprices, et elle ne termina à 5 heures du matin par un réveille tonique et sexuelle.


Ultime position


Section terminal tout le monde descend et moi le premier. Suspendu à ce petit morceau de pierre, les remous sans fin du fleuve tente une hypnotisation ultime. Accroché encore sur un brin de métal mon souffle tout entier est dirigé vers le vortex humide.

Enfin, j'ai le temps, toute ma vie j'ai suivi ma voie, une voie, celle que tous mon imposés. La pression social qu'ils disent dans le journal, ou bien la crise d'être trop vieux pour les nouveaux produits, trop jeune pour diriger la basse cour.


J'en suis là, plus de 20 ans de carrière, et moi je touche enfin l'infinie, la beauté ultime de la vie car suspendu à sa plus simple expression , un filet d'air de ma bouche, la maîtrise de son existence et de sa terminaison. C'est un moment sublime et éternel ces torsades aquatique sans cesse renouvelées aux reflets de lune qui s'enroule éternellement. Qu'est ce que cela fait de danser dans les filets d'eau, vous font-ils voler vers un monde de douceur en apercevant au loin les meilleurs moments, ceux de l'enfance, de l'insouciance ? Croisez vous les espèces aquatiques qui se planquent depuis des siècles pour éviter tout les pécheurs du Dimanche ? Un moment où la vie et la mort se mélanges, l'esprit se frottant doucement à l'énergie physique ?


Non, ce sera la mort, un étouffement lent et sur accompagnant le froid de la solitude. Une panique complète, je comprendrais enfin que ma vie était, présente à seulement quelques mètres de là, au bout de doigts tendu vers le ciel dans l'espoir que le Grand La Haut réponde favorablement au chantage et me sauve des eaux.


Une promotion raté, un regroupement dans un pool d'excellence pour « que je puisse enfin exprimer toute mes valeurs » , et me voilà près pour une nouvelle vie comme dirait Garnier. Je pense qu'elle fait 10 mètres de haut d'un côté, et quelques centimètres de l'autre.


Jenny


On n'est pas un. C'est ici, dans cette cuisine en buvant ma tisane après dîné que l'idée vient de me submerger comme une évidence. Nous n'avons jamais été un, c'est à dire un couple, deux pierres de grain différents formant une même forme pour lutter contre toutes les lames d'acier, deux senteurs pour un parfum qui nous portées devant tout les obstacles de la vie, deux coeurs pour une même envie. J'ai deux enfants, j'ai un mari, j'habite au 5, rue des fleurs, tout cela est à nous, je suis la femme de ce foyer. Tout ce que je voulais, c'était construire notre famille, la défendre, qu'elle existe et n'oublie pas les valeurs fondamentales. Je ne suis plus si sûr d'avoir réussi là où ma mère a élevé trois enfants sans problème. Non, nous en somme pas au divorce, mais ça crève les yeux qu'il va mal, si mal qu'on le croie chaque matin sortir d'une séance électrochoc après une nuit de tranxtène. Putain, mais c'est pas possible, je ne peux être passive devant un si gros échec, il doit avoir du temps pour ce remettre mais que cela ne fracasse pas tout ce que l'on a fait pour nos enfants.

Cette année c'est la rentré à la fac pour la petite. Qu'elle a grandie mon ange bleu, celui qui m'a fait réalisé que j'étais femme et qui va me faire découvrir bientôt grand-mère avec ce Jéremie sans doute. Eux ils sont trop mignon, si jeune, mon dieu, mais tellement amoureux. Elle ne me parle jamais de ces histoires de coeurs qu'elle partage sans doute avec ces amies, je n'en ai que des bribes malheureusement. Mais j'aimerais l'aider, lui donner tout le courage qu'il faut dans les moments difficiles. Je dois dire aussi, profiter d'une petite partie de ses moments de bonheurs, des joies simples que la vie procure. Il me semble que cela fait des années que je n'en ai point vécu.


Non je suis dur, nous partageons de beaux moments, mais ils me paraissent rare en ce moment, tout le monde paraît s'éloigner. C'est important toutes ces réunions de familles, les visites chez les oncles et les tantes, c'est ce que l'on appel une famille. Pareils pour les repas du Dimanche, un gigot c'est con mais sa communie. J'aimerais qu'ils comprennent tout cela, qu'ils doivent faire des efforts pour que ces moments nous construisent et nous maintiennent en famille, ensemble.


Mon petit poussin passera son bac, lui aussi. Je le revoie encore jouer aux petites voitures dans le salon, casser le pot de confiture là, devant le frigo, chevaucher le tracteur que lui avait offert sont oncle. Maintenant il est plus grand que moi, porte presque la voix de son père et tout cela en quelques années, j'ai du mal à me souvenir de tout. Je me demande bien quand il me présentera une petite copine. Mais il a le temps, il est des fois si gauche, il me fait rire!


Nous devons nous serrer les coudes pour qu'ils puissent suivrent leurs études dans les meilleurs des conditions. Petit amour, pourquoi ne me laisse tu pas t'aider?


Extrême solution

Depuis ce matin je me suis levé avec ce ventre noué, cette envie de vomir et ces picotements dans les yeux. Pas une heure de la nuit ne m'avait reposé et maintenant cela fait une semaine que les symptômes perdures. Rien de bien anormale, ce n'était pas première fois en fait, mais pour ce coups Jenny avait posée sa main sur ma joue en fronçant les sourcils et auscultant mon âme des ces billes siliconnées m'intima un rendez-vous médical immédiat.

Non, je ne travaillerais pas aujourd'hui. Le fait de m'asseoir devant le Docteur Kinder, nom donné par mon fils de 4 ans, me fît éclater en sanglot. Il n'y eu pas réellement d'échange, enfin assez afin de me prodiguer une pharmacopée apaisante et me renvoyer chez moi quelques jours me poser sur de doux nuage.


C'est fou comme le temps passe vite lorsque vous le passez allongé sur un canapé à regarder les feuilles des arbres mourir dans de fatals vols planés.


J'avais ignoré novembre et le rougissement de la nature, oublié l'âge de ma fille, méconnu mon fil et découvert une femme blonde chez moi, avec qui j'étais marié depuis presque 20 ans.


Je ne veux plus croiser ces gens chez moi, je ne suis pas sûr de pouvoir cohabiter longtemps sans dommage. J'ai toujours cette envie de vomir et ce bourdonnement dans mes oreilles. Ce prendre la tête dans les mains ne change pas la douleur, mais je me découvre vivant et ma peau sous les doigts à un touché de papier froissé.


Ni vivant, pas encore mort, le volume positionné sur 63%, la chanson glisse dans mes oreilles pour me faire sortir de belles larmes inondant mes joues cellulosiques surannées, « Wild Horses » et je sens au plus profond de moi le temps filer.



Elle

Elle a pleuré ce matin, j'en suis sûr. Ma mère n'oublie jamais de m'embrasser les cheveux avec un doux « bonjour ma chérie », aussi bien pour contrôler que je me suis lavée et bien coiffée que pour marquer son territoire, jamais en 16 ans et 7 mois elle n'as omis ce geste. Ces paupières étaient irritées d'un « rouge piqué » semblable au sel déposé sur une plaie béante. Son visage semblait plus fermé que d'habitude, et elle a tout fait pour nous éviter, j'en suis sûr de ça aussi... pfff c'est pas à son âge qu'elle vas divorcer quand même !

Non elle ne le fera pas. C'est peut être pas ça après tout, peut être qu'elle a un amant et qu'il lui a fait du mal. Ou tout simplement un coup de mou ? Après tout ça peut arriver. Mais bon.... le premier en presque 15 ans je n'y crois pas moi ! Faut pas que je demande à mon frère, si ce n'est pas sur sa page web il ne verra rien cette grande nouille !


Elle n'as qu'à faire comme moi, ce battre pour sa liberté, essayer de nouvelles choses. Après tout, même si j'ai pleurée les jours suivants ma rencontre nocturne, je ne regrette rien. Cela m'a même fait du bien, mon Jéremie et moi, j'ai l'impression de pouvoir le regarder à égalité. Je me rappel de cette fille à la télé qui couchait avec les mecs derrières son mari, et lui ne le savait pas. Il paraît même que sa excite certains mecs de savoir leurs femmes dans les bras d'un autre. N'importe quoi!!!!


Mon p'tit Jéremie, il n'y a qu'à regarder sa photo dans mon porte feuille pour savoir comment je l'aime. Mais juste la pensée de cette homme, l'autre soir, me remplie de désir, et je saute sur mon homme pour qu'il me fasse l'amour, comme il sait si bien le faire. Je crois juste qu'il me trouve plus chaude qu'avant et il ne s'en plaint pas.


Romain

Un instant, un silence, un moment de liberté.


-non, j'ai acheté ces écouteurs à la fnac, ils sont vraiment trop bon, c'est mike qui me les à proposé, il a pris des Hamer. Tu sais quoi, il est trop vénère il a acheté les même sur internet, je sais plus trop où il les a eu à 150 €uros, t-y crois? On était après les cours, et vraiment il était trop fous quoi! Il croyais pas que je l'avais eu 100 euros

-putain, tu m'étonnes qu'il doit être dingue

-tout de façon fred je sais pas ce qu'il a des fois, il veut trop montrer ce qu'il achète, c'est comme sa chemise Boss, tu vois, la noire?

-ouhai, celle qu'il avait pour l'aniv de Cynthia

-attends, le frère de cynthia avait la même!

-non!

-arrête, j't'assure, et lui il l'a acheté dans un magasin à Paris, et lui il la cherchais sur Internet, un site à Londre. Non, mais trop fou le type, il a été l'essayer dans un magasin pour avoir la bonne taille!

- j'le crois pas!

-ouhai j't'assure! Tiens ta vu mon nouveau portable? J'ai un iphone finalement, ma grand mère ma donner de l'argent! Symppppaa noon.

-hoo enculé, mais tu es trop veinard toi!

-ouhaiiiii mon Max!!!!

...

-dit, tu me trouve comment ?

-ben sympa !

-c'est tout ?

  • ha oui ! Et puis mignon aussi, voir même bandant. Tiens regarde !

  • Mort de rire, ça j'le savais que je te fait de l'effet

  • rien que de penser à ce que l'on fait je devient dur

  • bha moi aussi

  • ha ! Tu vois !!!

  • ouhai... et mes fesses tu les aimes ?

  • Oui

  • et mes pectoraux, ils sont comment ?

  • Juste assez fin, mais pas plat. J'aimerais

  • et ma bouche ?

  • Ho ta bouche ….

  • Mais ça ne vas pas tu aimes tout de moi alors !

  • Non, j'aime pas ton iphone .

  • t'es con !




Pollution

Mon âme est en contemplation devant cette céramique animé que nous entourons tout les quatres religieusement.


« Le jeu de l'année mesdames et messieurs, et c'est exclusivement sur TF1 qu'il existe, vous connaissez tous les règles, mais ce soir c'est exceptionnelle car nous avons une machine kanboula-machine dont le finaliste aura le droit de deviner le prix et de l'emporter !!! »

« Oui, vous avez bien entendu, mais tout de suite avec la ravissante Vanessa, n'est telle pas magnifique Vanessa !!! »

La superbe poule nous fait alors un tour du propriétaire et je reste coller à cette agitation coloré. Mes compagnons d'infortunes ont le regard blasés, mais pensez donc, sa fait 8 ans que j'ai pas regardé un jeu télé en famille avant le 20 heures, 8 ans ! Et c'était chez mamie tricot !


«Et maintenant nous accueillons la familles Adams. Alors les monstres il va falloir deviner le prix de ce sorbet électrique à manchons de canard ! Et oui, c'est exceptionnelle, c'est unique et c'est seulement sur TF1 ! Alors, madame, le priiiiiix ? »


Pour le coup c'est la non moins sculptural brune kelly recouvert d'une robe juste assez longue qui nous présente l'objet mystérieux. Personne ne se plein, tout le monde applaudis ! Même le gros Maurice sur lequel un cameraman fait un gros plan : le regard rougeot, bide dépassant, moustache grisonnante, sourire hébété devant la légèreté de la petite Kelly.


« Noooooon Madame Adams, c'est troooop bête ! Le sorbet électrique à manchons de canard, uniquement disponible sur notre boutique en ligne, vous est proposé au prix de 34euros 29 ! »


« Hooooooo », fait le publique visiblement affecté par le manque de clairvoyance de cette participante. Non, vraiment, le donner pour un prix de 70 euros c'est méconnaître la valeur des choses.

«- Putain mais elle est trop naze elle ! »

- Dit donc, ce n'est pas des chose à dire , cadre immédiatement Jenna »

Et tout le publique de conspuer cette nulle qui doit dépenser inutilement l'argent de son ménage, empêchant ainsi des achats dignes d'intérêt par l'ado boutonneux ou la fille aux hormones explosives que l'on donne maintenant en gros plan.


«

-Allez au suivant, au tour d'un autre sympathique candidat ! Alors là pour le coup, si l'on veut avoir des finalistes pour ce soir on va simplifier les règles, d'accooooooooord ?


- ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

-C'est au tour de Monsieur Osh de jouer au « Mouchoir ! », vous connaissez les règles Georges ?

-A ha pour sur, un mouchoir sa me connaît tiens, j'en utilise à chaque fois que je pisse

-Ouuuuuiiiiiiii

-Rafraîchissant !! Mais là c'est encore plus simple ! Vous êtes face à Vanessa, elle doit poser un mouchoir sur un objet contenu dans une boite en plastique. Si elle y parvient vous avez perdu. Si vous l'empêchez, vous gagner ce qu'il y a de représenté dans la boîte ; Êtes vous d'accord George ?

-Heu... mais je fait quoi moi ? Je connais pas, c'est dur ! C'est un nouveau jeu !

-Mais vous allez voir George, c'est hyper simple : toi empêcher Vanessa de mettre le mouchoir sur la la boite. »

La bête s'illumine et enfin le cris d'un espoir jusqu'alors inaccessible submerge les ondes.

« Haaaa ouuuuhaiiiii !!!! je vais gagner !!!, en levant les deux points en l'air.


« Mais tout de suite une information de nos sponsors le temps que notre candidat rejoigne la zone de jeu »


Après une présentation convaincante de produits dont j'ignorais l'intérêt des promus à cette heures d'écoute, l'émission peut reprendre, enfin.


« Allez jouez ! »,fait notre délicieux présentateur après un rappel des protagonistes et du but de cet « affrontement ».

Le jeu est dans une arène au mur en plastique où toutes les couleurs ressemble un manga tv accidulé. George « à la bouche béante » ce retrouve en face de Vanessa un mouchoir à la main. Penchés en avant, les deux protagonistes ce juge, tourne doucement autour de la boite posé au milieu. Mais attention, George ne doit pas toucher la boite, ça non, pas le droit !

«Incroyable mesdames et messieurs, et oui vous avez la belle et le... heu... hum... George !!! dans un face à face qui va déterminera si notre bon George gagnera le Muxer Laxtex special.. heu... le truc imprononçable et à découvrir DAAAAANNNs la BOIIIIITE !! »

« ouiiiiiiii !!!!!!!!»

Là, ce coup si, le public est en délire. C'est vrai qu'elle est mignone la petite,la caméra en contre plongé placé derrière elle nous laisse deviner tout le secret de son anatomie !


« hooo, on dirait qu'elle a pas de cullote » fait ma fille

« Mais non, c'est un slip noir » fait Jenny, assuré de sa connaissance pratique

« bhaaa il ressemble à une chatte en tout cas ton slip! «

« c'est vrai que, je ne crois pas que cela ressemble à une culotte de nône »

« hoooo voyons »


La caméra nous fixe un plan où les deux sont à moins d'un mètre, deux fauves qui se fixe du regard, qui ce jauge, mais qui bougera le premier ?


« Attention George, fait le présentateur, vous ne pouvez touchez la boite ! »


Rapidement la petite passe sa main gauche derrière elle, le bon George la regarde intrigué encore plus, avec une mine de dire « toi tu va pas me la faire ! »

Mais ce que le bon George ignorait, c'est que notre petite Vanessa est nue comme un vers sous sa robe, d'ailleurs elle s'envole d'un coup dévoilant tout le charme de sa peau de pêche.


« ha !!! elle était à poils je le savais » bondit ma chère fille sous hyptnose de la scène, debout sur le fauteuil !

« putain, les seins qu'elle à ! »... Pour le coup je regarde Jenny.. « ben oui ! Tu as vu sa on dirait des obus en bétons ! Elle les cachait bien ! »


haa.. oui... une belle petite en fait.


Mais notre bon George est mal placé, le pauvre. De pierre, il admire la belle tout sourire ! Jamais il n'avait eu une si belle oeuvre prés de lui, juste à la télé et il pensait que c'était des effets spéciaux. Non, mon George, ça existe, mais toi tu n'y a pas droit, tu dois te taper Fernande.


Le jeu est complément déséquilibré et l'ours à du mal a saisir la main gauche aux doigts fait de branche de buis avant qu'elle n'atteigne le but, puis de son autre bras, il donne une magistrale baffe à la donzelle qui se retrouve à terre après un quart de tour sur elle même.

« nooon je vais gagner salope!!! »


Et de ce retrouver sur sont dos à lui faire une clef de bras d'une main, tendant l'autre poing en l'air


« J'ai gagné !!! putain j'ai gagné »


Les pom-pom girls électrisées sautillent sur place en balançant leurs boules effilochées de lumière en l'air et notre pauvre caméraman, sans doute nain, toujours dans une magnifique contre-plongé.


D'ailleurs ça du être dit par le metteur en scène avant l'émission :

« Bon, les cocos, c'est simple. Un rail de cock pour tout le monde, pas de culotte pour les gonzesse et les mecs je veux des sourires platine ! Faut que sa s'agite, faut montrer que vous avez la forme, que vous pouvez vous bouger le derche et faire bander papy en faisant rêver mamie. Okay ? Des nibards en avants, des culs qui bouge, et le mec je le veux « gendre-idéal » et amant-béton pour tous, okay ? Pas besoin de dessin? Et toi, passe-partout... je m'en fou de ton prénom, alors ce sera passe-partout ou mon coup de pied dans le cul, okay ? Je veux pas te voire quitter les pouffiasses de l'oeil, et pas besoin de prendre un escabeau, tu me les sert de prés. Et pas de ficelle qui dépasse ! »


Ouhai, sa dû être un belle réunion de préparation.

vendredi 23 septembre 2011

R88 - Première partie

J'aurais voulu l'amour un instant, vous savez le caresser, l'embrasser tendrement sans aucune pensée, juste sentir son souffle dans mon épaule, un instant, prendre ses lèvres, me retenir, l'aimer intensément.

Juste cela, pour être loin de pornographie des images, des pensées.

Finalement juste,

elle et moi,

un instant

elle

et

moi



lui : christophe

Il est là les bras en croix, couché sur la table, la tête enfoncé dans son corps pour retrouver la chaleur qui lui rappel la vie. Il oublie de respirer, seul son cœur bas le rythme. Aucun mot ne traverse son esprit pour l'instant, juste le vide, l'absolu raté de son existence. Petite poussière mélangé à d'autres détritus, les 6 milliards de possibilités lui semble étrangement faussé. Juste quelque unes pour être née et avoir servis le système: la récompense de la maison acheté 25 ans à crédit, la bagnole qui brille tranquillement dans le garage. Tout simplement le mensonge l'étouffe, le petit engrenage doit suivre, tourner, tournoyer gentiment avec d'autres, bien en place, car la punition est la dislocation complète. Une petite pièce insignifiante, et il n'a pas le choix. Et lorsque enfin son visage sort de son bouclier, de chaudes larmes lacèrent son visage et lui rappel qu'il est humain. La douce chaleur perlé de sel le parcours. Immanquablement un flash de son enfance où maman le réconfortait si bien lui revient. Qu'il est loin ce temps.

« Je ne pourrais vivre tout le temps ainsi », sont les seuls mots qui résonne dans sa tête, « non, je ne pourrais pas me maudire ainsi, toute ma vie, je dois continuer ». Son buste à retrouvé un semblant de rigidité, l'amertume peut reprendre sont cours.

« C'est ainsi », fait-il à voix haute, tout en ce levant de sa chaise.


romain

Que c'est long, trop long. On compte chaque seconde, les demis secondes, les quarts de seconde, c'est comme si j'arrivais à sentir le temps qui coulisse en crissant dans un tube, lentement, pour marquer chaque micro-étape. Comment on il fait ça pour inventer l'école, pour que tous soit obliger de tourner autour de ça, pour arriver à faire quelques choses de sa vie, mais avec le bac en passant le temps à s'ennuyer ici. Et j'en suis loin de ce fichu bac. « pfffff ».

Le pauvre prof a beau parler, à encore écrire des trucs sur le tableau blanc, moi je sais bien que ça ne sert à rien. Romain, s’il enlève c'est poing de son menton, je crois bien que sa tête pourrait fendre la table. Et élise, ces yeux sont scotché au tableau, mais elle comprend rien de toute façon. Je ne suis même pas sûr qu'elle connaisse la matière de cette heure. Elle a beau écrire les cours, faire semblant, mais bon... elle est conne voilà, et la colle qu'elle ce vante de renifler dans les chiottes ne doit par l'arranger.

« Y'a un beau soleil quand même, j'ferais bien du vélo ». Mouhai, sa pourrais être bien, avec un bon blouson, respirer dehors l'air frais, mettre le nez au soleil; sa changerais de l'odeur du feutre colorant le tableau. Sa enlèverai le nœud dans mon ventre qui me bloque, je ne sais pas pourquoi il est là.

Le soleil est bien au dessus du toit des premières maisons, il éclaire les arbres famélique qui ont du affronter le vent la semaine dernière, où les feuilles ne sont que des souvenirs de cette automne avancé. Oui, il y a quelques mois j'étais encore en t-shirt, mais je ne m'en souvenais plus. Juste le soleil, là, me le rappel. Et ces grains de lumières qui naviguent dans la salle de classe silencieuse, figé à l'éternité. Je ressens, d'un coup, que ce souvenir me marquera à vie. La chaleur jaunissante de la lumière caresse cette classe d'éternité, lui donne un arrêt dans l'espace et le temps et je peu être là, à la contempler tranquille. Deux tables plus loin, à gauche, il y a cette jolie nuque fine et sans poils, sur lesquels les cheveux châtains s'arrête nettement. Les rayons se reflètent sur chaque écaille de créatine qui renvoi l'image d'un casque de lumière. Son oreille dessinée ne marque par d'ombre et je peu voir un peu de son visage. Je souris bêtement de ces photons caressants le petit duvet de sa joue. Je ne me sens plus respirer, ma bouche s'assèche quand je suis à ce spectacle intemporel. Mon esprit est détournée complètement de tout mon corps, mais le phénomène et là, devant moi, qui me provoque cette état. Mon cœur... mon cœur... Pourquoi je reviens à moi les mains moites, et le cœur battant ? Pourquoi?

Brisant le temps, dans un silence enveloppant tout mes sens, comme alerté par mon regard le visage se retourne sur moi. Un sourire fini par l'éclairer. Je me sens con, je me sens vivre et je le lui rends en montrant toute mes dents et ma bouche barrant complètement ma face. Ma température a pris 20 degrés d'un coup, je suis écarlate, bombe thermique. Et il se retourne, comme a regret, sur le prof. Je fais de même, pour avoir l'air de rien.

Mon cœur.. . Arrête, tu me fais peur, j'ai envie de crier ma joie, un humain! Quelle émotion. Je reprends mon stylo connement, tremblotant... l'érection qui bloque mon jeans ne laisse aucune hésitation, Max, tu m'as fait bander.

Merde, Max me fait bander... Merde merde merde... je bande pour Max !


marie-anne

Il est beau, tellement beau, je l'aime. C'est simple, je ne respire que quand je suis dans ces bras, que nous mélangeons nos langues, nos salives formes des bulles gentilles que nous échangeons dans un jeu langue-langue. Mon âme s'envole, il pourrait me demander d'abattre l'avion qui passe, là, que je le ferais. Je m'habille n'importe comment, lui aussi, et je l'aime; Oui, je l'ai trouvé, celui à qui j'appartiens. Toutes mes journées sont occupées par cette pensée unique: « être avec lui, au plus près, le sentir, le toucher ». Je l'aime.


Ensemble

« Mais chérie fait attention, tu me mets du jus partout

-ha écoute tu vois bien que je ne peux pas le couper dans ce plat

-le poulet la semaine dernière, ça ta pas dérangé. Mais fait attention!

-papa, met le plat en long, il tourne là

-ben aide moi toi, tiens le parce que je ne peux pas le tenir et couper en même temps »

Au creux d'un grand plat, le gigot du jour trône fièrement, ficelé, brillant des sucs de cuisson, il tient encore à garder tout sa dignité, malgré l'ail enfoncé dans ses fondements en évitant les coups de couteaux de la tribu, pour une poussière de survit.

Jenny ne préfère pas regarder cette désolation et retourne précipitamment à la cuisine pour en revenir quelques secondes après avec une éponge et un chiffon.

« Non mais franchement tu le fait exprès regarde moi ça » et de tendre le bras pour essuyer les deux miséreuses traces suspectes au milieu des combattants de l'extrême.

« Mais attend que j'ai finis, tu vois bien que tu m'empêche de couper

-mais fait attention, c'est tout!

-Tiens maman je vais chercher les frites, mais ta pensée aux haricots pour mon régime?

-oui, à côté du four, attends tu vas pas trouver je te les emmène

-non mais je peux y aller

-tu ne vas pas défendre encore ton père?

-mais, j'ai rien dit ! »


christophe

La sainte réunion familiale du dimanche, immuable, avec ses règles, ces lois, ces amendements, les dérogations et les invités surprises. 52 Semaines par années, enlevez en quelqu’une pour les jours d'exceptions, multipliez par un certain nombre d'année, multipliez encore par le kilo de gladiateur en charpie représenté par ce stupide gigot ou bien ce non moins débile poulet acheté dans un anonyme supermarché d'une banlieue citadines quelconques, et vous aurez l'idée de l'insipidité de notre vie, de nos vie, de ma vie. Je suis à table avec eux, en train de discuter, d'entretenir la conversation, d'avoir l'existence de père que je voulais avoir il y a 20 ans, de m'intéresser à leurs vies qui va éclore seulement maintenant. Et malgré tous les élans de bonheur qui doit naturellement m'envahir un sentiment de déjà vue peu ragoûtant me reste sur l'estomac.

« non non sa va, je suis juste un peu ballonné »

«Non Mick, je t'en pris, par ce genre de réflexion à table, tu les gardes pour tes match de foot »

Voilà toute l'étendue de mon autorité de père que j'ai pu imposer à table. Cela me vient naturellement et me met mal à l'aise. Pourquoi imposer aux autres ces propres désires? Ils sont grands maintenant.

Je vivais bien jusque là. Pourtant, il y a quelques semaines il a fallut que Jenny me lance un « met ta veste beige que l'on a acheté l'année dernière, sa ira très bien avec tes cheveux et mon manteau ». Je l'ai regardé un peu bêtement, les deux mains dans l'armoire, posé sur mon complet dans le quel je suis si à l'aise, en attente quelques secondes. Et en sortant mes mains de l'armoire, à la vue de ce que je tenais, Jenny eue un sourire que je lui connaissais pas. Un truc qui disait « là, tout est en ordre, les bonnes couleurs, au bon moment, avec les bonnes personnes »

Ce fût mon premier malaise.


Elle et lui

Nous étions allongés tout les deux dans le canapé, les enfants dormaient déjà et nous terminions cette soirée dans une ambiance tamisée. La salle était rangée, la cuisine propre, je pouvais enfin être à côté de ce grand corps reposant en face de la télévision. Nos moments intimes étais rares en ce moment, autant passer ces doux instants avec lui. Sa chaleur m'irradiait jusque dans mes os, enfin mon cœur avait du réconfort.

Presque 11 heure, aucun son, tout est feutré, la voix annonce à la télé une émission « Sans aucun doute ».


romain

Encore cette classe, toujours la même. Je regarde autour de moi, discrètement, ils sont tous à faire semblant. Mimant l'écoute, la compréhension, il y a même Rico qui donne des mouvements de sourcils, encourageant le prof à continuer encore, à ne pas nous abandonner. On peu entendre les touches des portables, si les messages échangés était des flèches, l'on serait tous mort de 100 trous par jours. Au bas mot.

Et puis il y a Max. Lui aussi il fait semblant. Depuis quelques temps nos regards se croisent, on discute un peu le matin. Max, c'est le mec qui se rase, à 16 ans il a plus de poils que pas mal de pion réuni. Ce n’est pas un yéti, non, mais il fait viril comme gars. Enfin, il est viril, avec le regard un peu dur, mais une voix douce. Cette pensée, juste ces quelques lignes, j'ai du mettre 2 mois à les imprimer dans mon cerveau. Ça avait commence à la rentré, puis il y a eu le coup du soleil qui lui donnait des reflet argent éblouissant, et là, maintenant, je peux me dire ça.

Putain, mais c'est pas vrai. J'ai embrassé déjà 3 meufs, je suis sortie avec 2 assez longtemps. Enfin, non, mais un temps qui se mesure en semaine quand même. Pourquoi lorsque je regarde Max, je me sens bien, remplis d'une douce chaleur? Quand on se sert la main, le matin, sa paume est douce, chaleureuse, accueillante. Avec certain, sa rape, ou alors ils broient les doigts. Mais lui, lorsque je lui dis bonjour, j'ai l'impression d'être en lien avec lui, de partager quelque chose.

Est-ce ça la communion, celle d'on on parle lors du catéchisme? Mais pourquoi, purée, pourquoi je ne l'ai jamais ressentis avec un autre? Je hais toucher mon père, cela me donne des frissons dans le dos. Non que j'ai peur de lui, mais je me sens bizarre à sont contact. Ma mère c'est pareil, bon je peux lui faire la bise, voilà. Les filles, on se fait la bise, ou on ce roule des pêles, d'accord. Là je n'ai aucun dégoût ou frissons. Max, quand il me tend la main, c'est pour me dire « viens », et lorsque l'on est en contact, que notre poignet de main ce fait à la vue de tous, je suis bien. Je lui souris et lui aussi il me sourit.

Je les regardes les autres et je ne les comprend pas. Ils veulent devenir chanteurs, chanteuses, acteurs, avoir du pognon, faire du foot ou bien DJ. Pas mal on fait des concours, des tests, pour des émissions, ou bien des animes, mais pas un ici n'as d'idée d'un métier comme dit le conseiller d'orientation. J'imagine que dans quelques années, on sera tous célèbre, du moins on aura réussi notre vie. Je les connais tous, ils sont tous géniaux, mis à part que personne ne connaît les cours, c'est pas grave. Max je le vois bien numéro 10 en équipe de france, planter 3 buts d'affiler en finale de coupe du monde. Il ne peut pas faire moins que Zidanne tout de même. Moi? Bhoooaaa, je ne sais pas, je me vois bien avocat, sa gagne, il y a juste des textes à apprendre et à écrire.

Pffff, encore 20 minutes, c'est trooop long, je vais mourir d'ennui.


Elle et lui

Dans la chambre

« Tu te rend compte chérie, il paraît que les Humlin sont... comment dire »

Il la regarde de côté, essayant de deviner ce qu'il va encore falloir entendre de sa part. Une petite moue de questionnement, de dégoût.

« Oui, tu sais, c'est machin de sexe »

« Je ne sais pas moi, ils sont sado maso »

« Non, pas ça, enfin bon, il paraît qu'ils s'échange »

« Qu'il s'échange, comment ça? »

« Ben... ils invitent des couples, et ils s'échangent de partenaire »

« Échangiste on dit, ouhai c'est à la mode »

Jenny pris d'un coup complètement illuminé-étonné, les yeux grand ouvert.

« Mais, mon dieu, quel intérêt ? »

« Ouhai, surtout quand on connais les Humlin, je ne pense pas que ceux qui viennent y gagne grand chose à échanger leurs épouses »

« henri! C'est honteux »

« Sincèrement... je comprend pas! »

« Moi non plus, tout ce la me dépasse... on est si heureux tout les deux »

Disant cela, jenny se plante devant son Henry, papillonnant des yeux deux fois, les mains croisés devant elle, comme si elle admirait une statue de Sainte Vierge, gardant sont sourire émue.

« Oui ma chérie », fit il en l'embrassant .


christophe

Les Humlin échangistes, qui l’auraient cru, j'le crois pas. Déjà la femme Humlin, elle a du caractère. Bon c'est peut être son charme après tout. Je ne sais même pas à quoi elle peut ressembler à vrai dire, je ne l'ai jamais regardé en détails. Comme ça, à froid, sa serait un peu de la mère Denis, avec un improbable air à la Amanda Lear mais en moins mystérieux. Bon, je grossis le trait forcément, mais là, comme ça, pas sur qu'elle puisse faire envie facilement. Le Humlin, il doit être un peu plus âgés que moi, je me l'imagine pas me dire « tiens, vla ma femme vas y », et de s'asseoir à me regarder lui faire sont affaire. Non, je ne vois pas un gars comme Domenech me regarder en train de me taper la mère Denis, j'aurais trop peur de ces commentaires, ces encouragement, les notations finales. Il doit y avoir mieux à ce faire, je préfère encore Jenny.

….

Je l'ai dit... je préfère Jenny à la mère Denis, c'est rassurant, mais le motif? J'ai oublié sont corps, et quelques fois je redécouvre certaines de ses formes qui m'avait plu les premières fois, au hasard des quelques positions que nous prenons. Elle aime le classique, mais cela n'empêche pas d'avoir recourt à des stratagèmes faisant appel à la gymnastique. Sans doute les articles d'Elle, ou d'autre magasine féminin, aide à nous répéter moins souvent. C'est elle qui s'occupe de tout cela, pas moi. Je me rends compte, là, maintenant, que la plus belle position qu'elle puisse m'offrir c'est son bulbe présenté à 4 pattes. Ainsi, elle est magnifique, son sexe offert et les seins ballant. Mais peut-on aimer une femme par la position qu'elle prend pour faire l'amour? Est-ce suffisant ?

Cette petite érection m'indique qu'elle est encore efficace, mais peut être devrions nous en parler dans une émission télé... sans aucun doute? Ça ce discute.


christophe

La nuit perdurait au delà des espérances, comme si Jacques ne pouvait se sortir de la fascination toujours grandissante procuré par la croupe de Pamela posé sur ses reins à cette instant. Il sentait le mouvement que la respiration provoqué sur sa poitrine, et jamais, il le savait, il ne pourrait supprimer ce souvenir de sa mémoire. Jacques ce leva doucement, en veillant à bien recouvrir Pamela du draps et il se rendit à la cuisine pour ce servir un grand verre de lait tel que Tante Jannie le lui avait appris dans son enfance. En sentant descendre le liquide frais dans sa gorge, à la lumière de la porte du réfrigérateur resté ouvert, il pouvait voir la couverture encore posé au sol où il avait fait l'amour pour la troisième fois de la journée. Le soleil éclairait encore la pièce et c'est devant l émission de variété passant sur la première chaine sur sa nouvelle télé Samsung écran plat à led Turbo qu'il avait saisie passionnément les lèvres charnues d'Angela tout en la tenant fermemant.

«Hoo Angela, je crois que tes lèvres sont mon oasis »

Elle avait trouvé cela beau et fondue complètement dans ces bras.

Jennie aimait ce genre de bouquin qu'elle pouvait consommer régulièrement en soirée pour s'endormir ou passer quelques heures d'après midi . Pour ma part, je n'avais jamais compris quel esprits profondément maladif pouvait écrire de tel scénario concernant des rombières touchées par le démon ou de femelle de 30 ans se découvrant une sexualité après avoir été endormis pendant un des années pas un mauvais mâle. A moins qu'il ne s'agisse de programme informatique spécialement étudié à destination de la ménagère de moins de 50 ans, le même genre qui inventent les programmes télé ou la pub pour la lessive. J'ai vécu jusque là avec ces type d'émissions sans trop y réfléchir, elles accompagnaient agréablement mes soirées, étaient le lien entre le déjeuner et la paisible soirée qui suivait. Mais, et a presque 40 ans, je m'interroge sur la porté de certaines émissions qui vous présente les problèmes de couples, ou bien la fuite d'eau dans la maison de madame Michue.

L'autre jours, il était plus de 11 heures du soir, et le lendemain étais marqué par une réunion avec Garnier. J'ai eu une petite pensée sur le contenu de celle-ci avant que mon attention se reporté sur Rosalie, femme forte de 50 ans, à qui Robert , ouvrier de la même tranche d'âge, n'arrive plus à faire jouir, malgré 30 ans d'amour, de positions diverses prises, de coins calins trouvés en pleine nature, de centaines de vidéo XXX des magazines embouchés en série. Les artifices ne marche plus. Peut être le popers ?

« Eurk, ce n'est pas moi qui pourrais exposer mes problèmes là, comme ça, devant tout le monde. Il ne faut pas avoir de fierté ».

Et ce fût la révélation!!!!

« Ouhai, enfin je connais des cons qui regarde aussi.... »

« Et moi, ma femme je la fait jouir? Il faudrait peu être que l'on en discute sur un plateau télé? »

Voyons, non, jennie ne l'accepterai sans doute pas, elle se tordait assez de plaisir lorsque l'on baisait dans notre lit. Même pas besoin de d'acheter un magazine porno.

Les programmes à la télé parle de culture biologique, de respect de la civilisation, enfin toutes ces choses que parlaient aux les gens... qui ont fait mai 68. Sa tombe bien, je reste trop jeune pour l'avoir fait, trop jeune pour connaître certaines de ces valeurs, assez jeune pour en avoir profiter et faire partie de ceux qui le condamne. La révolution !!! voilà ce qu'ils voulaient ces gens. Je suis rassuré, mon fils n'est pas comme eux, moi non plus. J'ai eu ma période rebelle, mes envies adolescentes, mais j'ai toujours voulu faire ce métier dans la banque. C'est propre, bien rangé, avec des projets concrets glissés dans des dossiers en cartons, des fiches informatiques, des écrans de programmes à remplir, des fichiers de tableaux excel pour les calculs, des réunions avec Garnier pour se mettre d'accord sur la troisième décimal de la cellule excel A-24. J'aime, c'est mon domaine.

C'est ma vie. Chiante, parce que commune, mais rassurante car prévisible. Je suis bien. Jusque là, en fait.

Qu'est ce qui fait mon bonheur terrestre? Je me lève à 6H30 tout les matins, heureusement les enfants sont grands, je n'ai plus de couche à changer, mais deux ados il y a toujours à faire. Préparer le petit déjeuner, préparer ses affaires, sa chemise en cuire, son costume (beige ou anthracite?), demander qui l'on doit allez chercher au lycée, si besoin ranger des affaires qui traînent toujours, ranger la cuisine, nettoyer,classer,faire-penser. A 8H30, en général, j'arrive d'humeur égale à la banque, serre au moins 56 mains en prenant soin de ne les garder que quelques secondes. Trop précipité une poignet de mains illustre un manque de temps, un stress quelconque, un besoin pressent, une rendez-vous bientôt manqué, un manque de contrôle de soit. Trop longue, elle sera impolie, trop de temps perdu, exclusif, dragueur. Une fois les microbes bien échanger, que chaque chiracolies se soient fait la bise, une connexion réseau longue de plusieurs minutes sur mon poste informatique précédent l'apparition de mes dossiers informatiques, de mes rendez-vous physique ou téléphonique qui seront les jalons de ma journée . Là encore je dois trier, ranger, classer, ordonner. Dans l'avancement de ma journée des événements extra-ordinnaires m'arrive. Décaler un rendez-vous, prendre un rendez-vous, annuler un rendez-vous, avoir un renseignement sur un taux, une majoration, une déduction. Et ne pas oublier de lire tout ces mails, où les réglementations évolues, induisant des altérations à l'ensemble des dossiers en attente. Mais heureusement, grâce au rangement, nettoyage, classement quotidien, tout est ordonnée, et ce ne seront que quelques heures supplémentaires consacrés à une évolution réglementaire.

Enfin, à 18h30 – 19 heures, je prend la direction de la maison familiale, avec un détoure obligatoire pour acheter les croquettes du chat oublié, la boite des 12 tampons périodique version large diffusion, ou la classique barquette de fraise pour le sorbet moi de Novembre . Et c'est à 20 heures que nous prenons notre souper pour échouer vers 21 heures sur un film policier-triller-science-fiction-drame, où le héros à l'inaltérable brushing présenté dès la première minute finira par buter-arrêter le méchant. Si l'acteur à un peu de chance, il se tapera la superbe héroine blonde-brune (au cheveux brillant et yeux de biche) à mis parcours et qui à 50% de chance d'être refroidis dans la demi-heure. Cela soignera tellement le côté séducteur de l'acteur que les télés 7 jours pourrons en faire le couverture pour présenter ce chef-d'oeuvre du 7eme arts ayant loupé de quelques dizaine de voix les nominations aux oscars-amy-award-cesar de la profession. Ainsi, mon émission de fin de soirée et un pur bonheur égoïste, où l'on lâche nos instincts moqueurs sur des acteurs amateurs mais sincère.

Et je remercie mes parents de m'avoir pas si mal raté, chaque fois.

Mon monospace usé par les quelques week end chez grand parent, mon abonnement au tennis et au fig-mag, la lecture de télérama, m'ont achevé dans la voie de la rébellion anar-libertaire.

A bien y réfléchir, j'aurais du prendre un cabriolet pour aller au travail chaque matin, ou bien mettre un paquet de tournesol à l'arrière du monospace pour faire ressortir le rouge lévres-de-pute et le bleu délavé pétrole qui l'aurait décoré. J'aurai du. Est-ce déjà des regrets? Qu'aurais pensé Garnier de la déco de mon véhicule? Lui il l'aurait peut être préféré vert océan avec des peintures de dindons? C'est sympa les dindons, en tout cas ils se sont mieux débrouillés que les poulets qui se font génocider par dizaine de million chaque année. Finalement, nous l'avons pris tout les deux en gris, enfin anthracite. Nos costumes aussi sont anthracite, noir c'est fête ou enterrement ou bien jeuneot dents longues Hugo Boss, alors que blanc ou beige c'est mariage. Les costumes colorés rouge-vert-bleue étant réservés, eux, aux vendeurs de cravate des années 80 avec leurs cheveux long à l'arrière ou en brosse. Les costumes à fleurs étant pour les chanteurs, en fait il n'existe pas de costume avec des dindons dessus. Donc nous les prenons de toutes variétés de gris, quelques fois noir pas trop marqués pour les célébrations, ou alors « chocolat », mais uniquement sur une petite période de l'année comme le printemps ou l'automne. Votre secrétaire, votre femme, et tous ceux que vous croiserez alors vous trouverons très élégants, comme toujours, et pourtant vous mettrez ce costume 4 fois dans l'année, période suffisante pour marquer les esprits et suivre les conseils-Marie-Claire.

Je suis codifié. Programmé dès le plus jeune age par le mot « respect », je suis la voie de la raison, de la facilité, celle qui m'amène à maximiser mon confort matériel, qui m'apporte gain de temps, de reconnaissance, d'appartenance à toute une tribu, voir je le pensais, de toute la population que je pouvait rencontrer. Mon effort intellectuel est lui minimisé de l'effort de création, de réduction de facteur de risque, en suivant les normes professionnelles, la réglementation bancaire et les lois de mes paires. Supérieur, j'ai réussi,et dans mes propos et dans mes actes, j'encourage mon entourage et les miens à suivre LA voie. Mes enfants feront les études nécessaires pour avoir les mêmes facilités, qualités reconnues par les leurs. Comme moi, ils seront libérés des contingences matériels, et évoluerons dans des strates supérieures de la société, celle qui ne connait pas la saison des fruits et légumes ni les dates d'abattage des bêtes. Inutile, d'ailleurs, car les carnes sous cellophanes respectent scrupuleusement la réglementation en vigueur édicté par des spécialistes du domaine, validés en normes européennes, avalisés par nos députés de toutes les assemblés dument soutenus par les lobbies qui savent de quoi ils parlent. Ensemble des questions inutiles qui allège mon esprit et maximise mon temps d'épanouissement personnelle.

Je le dit, je beigne dans le bonheur.


elodie

J'étais assise sur sur la table du salon ce jour là, en train de relire les textes de français susceptible de tomber au bac. Une fois de plus je lisais mes notes et l'ennuie enserré ma tête de tout ces cartons quadrillés qui guidait mes yeux et mes actes du moment. Mon portable restait mué, Sandra n'avais pas répondue à un seul de me sms, ni cette salope de Jessica. Mes doigts alternés entre les fiches cartons et l'écran de mon portable.

« 0 nouveau(x) messages dans la boîte de réception »

Pas de nouveau SMS


Les news? Le Buzz? Rien de plus de ce que j'avais lue ce matin. RIEN, pas de nouveauté! Le monde était divisé entre ceux qui devait réviser pour le bac, et les autres veinard qui pouvait profiter de leurs loisirs. Je suis jeune, je sais quoi faire, je veux sortir, mais non, il faut que je reste là!

Papa m'as dit « écoute, je ne vais pas te répéter que c'est pour ton bien, ça tu le sais déjà. Juste que, comment tu vas réussir ton année, et ta note ici, pourra avoir une petite influence pour plus tard. Je suis sur de toi, tu vas l'avoir ton BAC, mais il faut voir pour plus tard. De tout façon, même si ce n'est pas suffisant, on te fera travailler spécialement pour t'entraîner à avoir le diplôme qu'il te faut. Travail bien ma chérie. »

Il est gentil mon papa, mais je ne rêve que sortir de cette prison qu'est devenue cette maison encore pour 10 jours. L'échéance approche et ce n'est pas la peur ou la crainte qui m'habite comme pour certain. Non, juste l'impatience d'en finir le plus tôt. Et... pourquoi pas... de revoir Jérémie. Enfin, il faudrait qu'il réponde à mes messages aussi celui-là! Jéremiiiiie, répond moi stp!

Ensuite, c'est arrivé.

Par l'entrée de la porte qui donne sur le jardin, la découpe de sa silhouette donnait l'impression d'un grand cormoran mazouté par Total qui me regarderait avec désespoir en me demandant un peu de diluant pour vernies à ongles afin de ce dégager les paupières. C'est à mes premières paroles que mon coeur me signalait sa fréquence, au moins 170.

« Mais, papa, qu'est-ce qu'il tes arrivé? »

Ces grandes ailes en lambeaux tressautère pour signaler l'impossibilité d'une explication crédible en même temps qu'une flaque ce formait à ses pieds. Je me retrouvais debout, les mains à mon visage, pendant que l'oiseau commençait sa mue pour ne laisser qu'un tas de linge informe à ces pieds.

« ça évitera de laisser des traces partout.

Mais, comment as tu fait ça.

Bé, je ne sais pas trop... j'étais au bord de la piscine... et plouf. » Un rire forcé tentait de dédramatiser tout cela.

« Je vais prendre une bassine pour faire sécher ton linge.

Merci, c'est gentil ma chérie, je vais me changer »

Enfin quelques choses qui ce passe dans cette maison! Voilà la seule idée qui m'est venu lorsque j'étendais le linge, ça ferai un beau buzzz.... pour qui connaissait mon père naturellement. Pas sûr que la terre entière veuillent connaître le nouvelle... tant pis.

Jérmiiiiiiie, alors, tu m'écris?