lundi 24 octobre 2011

R88 - Deuxième partie

Jennie:

Le soleil donnée pas mal cette année là, mais un petit vent coupé par l'infinité des ruelles de la ville rafraîchissait l'air ambiant. Au milieu de l'après midi normalement si chaude du mois de Juillet, je pouvais marcher tranquillement dans ce désert citadin sans risquer l'excès de chaleurs. Libre et indépendante, ma robe caressait la multitude de combinaison tandis que mon esprit survolais ce moments unique. Je ne repensais plus à mon début d'année si difficile avec la rupture de Christophe en plein moi de février, ni mon nouveau travail dans cette jeune entreprise, non je respirais les 15 jours de total liberté acquise pour me reconstruire, en priant secrètement de ne pas me planter mais avec une nouvelle confiance en moi. Oui, j'étais bien dans ce pays que je ne connaissais pas, sans aucun stress. Il m'arrivait de fermer les yeux pour que l'air minéral chaud m'envahisse complètement et circule dans tout mon corps. Le jaune et blanc, le rouge et blanc ou bien le bleu et blanc des compositions qui m'entourée, le presque silence de Grenade à cette heure me glissait dans mon paradis terrestre à moi.


Les voyages forment la jeunesse, disait le proverbe et mon grand père. Et moi, il me forme en quoi? A être bien, mais je me sentais m'ouvrir depuis les deux jours de mon arrivée. Une nouvelle femme? Oui.


Les oeillades décomplexés des hommes croisés me rendait confiance, j'étais belle et désirable, et tant pis pour ce Christophe... Tu parles, il a préféré partir pour le nord de la France, suivre sa stupide promotion d'entreprise pour commerciaux ambitieux, plutôt que de nous donner notre chance. « Tu comprends chérie, c'est trop important pour moi, il me font confiance avec ce poste d'adjoint au directeur du secteur sous régional de la vente auprès des pme! ». oui, j'avais compris, désormais j'occupais seule un F2 cosy qui n'appartiendrais qu'à moi


Ce soir là j'avais fait connaissance avec Robert et Charnel, couple néerlandais en tourné pour le mois dans quelques hôtel Ibérique. Ils étaient tel que l'on peut se les imaginer. Lui, grand, plus de 40 ans, les cheveux rares et avec soin portait un brune couleur poulet cuit qui fripait un peu sa peau sur tout son corps. Ces yeux était vert-bleu, clair mais tellement profond que je pouvais discerner son âme pur et amoureuse de Charnel. Elle était sont reflet féminin, de la même couleur de peau, des cheveux blond cendré, naturellement, et un regard bleu acier qui n'offrait aucune résistance. Leurs corps montrés un travail de bureau, mais aussi du sport pratiqué régulièrement dès le plus jeunes âges malgré la bosse ventrale de Robert, image charmant de l'âge qui passe sans que l'on ne puisse rien y faire.

Dès le premier soir notre rencontre fût torride, les deux amoureux m'avaient demandé innocemment l'heure de fermeture du restaurant:

« Hoooo, may be twenty touu

vous-zetes francaise?, m'avait gentillement demandé Robert

Ma grimace pour répondre un simple « moui » montré mon embarras sur mon accent

« Hoo mais nous zadorons la france!!! c'était alors exclamée Charnel


Ainsi nous nous sommes retrouvé à discuter passionnément de l'Espagne, de la France, de l'Europe, puis de la coupe du monde suivit par les amours de leurs deux post-adolescents restés au pays.

« Ils n'ont pas une fi facile, et nous leurs faisons tous a fait confiance, soulignait Robert

oui, ils sont très gentils et très dans leurs époque. Mais doi jénny, tu n'as pas de betite copain?


Avec des yeux rouges et une explication chancelante, j'expliquais sans aucun complexe les détours de ma vie amoureuse qui avait commencé avec emmanuel, amour d'école primaire embrassé sur la joue avec grande tendresse qui m'avait abandonné en CM1 pour suivre ces parents, à ce Christophe suivant son ambition et initiateur de mon voyage.

« Ma pauvre petite jénny, me dit Charnel en me prennant la main tendrement, comme tu as du souffrire »

Robert lâchait un sourire sincère, plein de compassion, la plissure de la lèvre supérieure marquant sa petite moustache.

« Tu es toute jeune et belle, ne t'inquiète pas de tout ça va !!!»


Et nous avons commandé à boire, plusieurs fois, et nous avons dansé de manière aléatoire au contact de touristes et de locaux aussi chaud que nous pouvions le devenir. Les danses se faisaient plus étroite, plus collé-serré, Charnel me tenait la taille. Je pouvais sentir sa généreuse poitrine percer ce pauvre t-shirt bleu piquant pour me creuser les épaules, et les muscles de son corps plein d'envie. Et, autour de moi, les mains généreuses inconnue me tenaient aussi la taille pour accompagner le mouvement de ce qui devenait un seul organisme rythmé sur la musique. Naturellement nous nous sommes embrassé dans un coin du bar, et mon regard fût affolé quelques seconde à la recherche de Robert. Son sourire plein de compréhension, le regard amoureux pour sa femme, à débloquée alors la seule réticence que je pouvais avoir. Nous avons passé le reste de la nuit à faire l'amour ensemble, sans qu'il ne me penetre, avec des jeux de tendresses et de caresses tellement appliqués avec soin par tout à chacun que notre orgasme fut commun et dura plusieurs heures.


Les quelques jours de visite suivants ce déroulèrent dans la continuité de cette instant, rythmés par d'infinie variations du plaisirs découvert ensemble. Nous n'avions pas comptés les jours qui passés, les heures serrés ensembles, les minutes uniques fait d'instants magiques et fragiles. Tout cela était car nous partagions une découverte mutuelle, un bien sans nom propre, un sillon apparus par enchantement guidant nos vies.


Ce cadeau bien encré au coeur de nos vies devenait un halo qui nous suivait dès lors, et nous nous sommes quitté pour rejoindre le file de notre continuité. Bien sur j'ai pleuré a cette instant, mais je n'avais pas de regret, juste une petite chose au fond de moi qui pouvait veiller sur mon destin, me rendait plus forte dorénavant et m'avait aider à faire le point sur moi. Merci Charnel, ho merci robert, mille fois merci à vous deux.


Les embrassades terminés, retour à mon F2 et en un éclair j'étais marié et bientôt enceinte pour mon plus grand bonheur de femme accomplis. Ma vie était belle je n'avais rien à regretter. Que je plie mon linge puis le repasse, ou que je fasse à manger, ces corvées quelques fois décrié par les femmes ne m'empêche pas d'être heureuse de ces instants. Non pas à cause de Charnel ou Robert, mais grâce à ma famille, mon maris, mes enfants, mes parents, mon entourage, mon travail, tout cela. J'ai une vie heureuse. Si un petit sourire m'accompagne par instant lorsque je suis seule lors de mes corvés, c'est à la pensé de ces instants que je le doit et tout ce que cela ma ouvert. Si mes yeux rougissant m'oblige à écraser une larme, c'est seulement pour la tumeur au cerveau qui a emporté Charnel en quelques semaines, à la fin de cette même année, laissant Robert et ses enfants orphelins.


romain

Je ne sais pas quel portable acheter. Le nokia est pas mal, résistant, mais bon au niveau look on dirait une bouse. Le samsung est bien mais quand j'appuie sur les touches on dirait qu'elles vont partir, voir fondre en cas de coup de chaud. Pour le coup, je sais pas trop car l'iphone est trop chère, papa voudra pas, ça c'est clair. A moins que je demande à mamie, pour mon anniversaire, et je pourrais avoir l'abonnement musique comme ça. Tiens, je vais voir combien ça fait si je garde mon fournisseur. Heu, si je me souviens bien, d'après le forfait que j'ai, je doit en avoir pour 49.90euros par mois. Il faudrais l'abonnement pour la musique, et pour mettre toutes mes photos aussi en partage, mais pas que sur facebook. Zut, ça va me faire au moins 60 euros. Bon, je demanderais à maman pour voir si ils veulent bien me donner en plus. Après tout on a changé de voiture cette année, alors on est pas à 20 euros en plus par mois.


christophe

C'est beau un canard. Le printemps j'aimais bien les regarder faisant des petits coin-coin-coin-coin plaintif interminable lorsque le couple était formé, chant qui voulait peut être dire « perpétuelle roue de l'amour ». Mais j'ai toujours trouver la forme curieuse, surtout que ma grand mère servait le gibier avec grand plaisir dans un plat de service reprenant la forme du canard. Je tournais alors ma tête, me tordais sur la table, pour admirer les formes. Je ne comprenais pas comment on avait pu faire quelque chose d'aussi inspiré, que quelqu'un ai pu travailler sur une pareil poterie. Non le croupion n'était pas là mais l'on distingué le devant de l'arrière, d'autant qu'un bec verseur désigné la naissance du long coup. J'étais hypnotisé par ces courbes, elle m'attirait tellement que mes yeux était grand ouvert sous le sourire narquois de pépé.


« Allez mon petit, tu vas être servis va! Pas besoin d'attendre la libération pour avoir ton assiette pleine », voilà ce qu'il disait l'ancêtre que tout le monde respecte encore des années après sa mort.


Alors, pourquoi je suis là, devant ce con de canard qui me défis de son oeil vitreux. Posé à quelques mettre de moi, il me fixe comme pour ce protéger. Et l'image de ce plat apparaît encore. Toutes les proportions sont là! Comment ont ils fait pour faire le moule?


Ces couleurs sont douce, il n'a pas le bleu de des fleurs d'ornement, mais un nombre infini de trait de lumière formant ces plumes. Le timide soleil lui donne une assurance crasse, il le sait, il en profite, c'est pour cela qu'il me toise. Même un paon ne pourrait pas être aussi fière que ce canard.

« Connard »


Ces yeux clignotes, piqués dans sa fierté, il n'en reste pas moins sur. Je peux voir son plissement du bec pour me dire: « va-y approche! » comme peu me faire Garnier lorsque un projet est mal bouclé selon ses critères, disons que je n'y ai pas passé les 4 heures supplémentaires nécessaires.

« Allez, vient, attaque »

« Connard »


Cette fois il trépigne, et si il hésite c'est pour choisir le côté où il va m'attaquer. Putain, je vais me le faire! Mon instinct de chasseur c'est mis en route, héritage des millions d'année de sélection naturelle, je suis l'ultime aboutissement de ce perfectionnement.

« Coin »!

Sa y est le signal! Je saute d'un coup, qui me surprend de par sa vitesse et sa précision, sur un caillou que mon cerveau-chasseur avait repéré et d'un coup je le lance de toute puissance sur mon attaquant.


Le bruit est mat, doux, et sa fait « chpouck » et ensuite « coin », l'emplumé chavire dans un mouvement incertain et tombe.

« Enfoirrééééé », je me relève reprenant mon caillou et donne deux puissants coups sur le crâne pour achever la bête.


« Salope Alors tu fait moins le malin hein! »

Toc, vainqueur! Mais pour le coup, je me sens … con... bon, d'accord c'est un canard, mais il allait m'attaquer, c'est de la légitime défense, non ?. Un peu rougissant je prend le corps et le met sur le côté du chemin, puis je lance l'arme du crime dans un buisson. Faudrait peu être que je l'enterre? Non, allez, il a un collier à la patte, sa doit être à quelqu'un, autant qu'il sache qu'il n'effraiera plus personne. Ou alors il est marié, sa femme pourra demander l'assurance vie.


Bon, je suis un peu con, d'accord... mais... je me libère... libre et con... j'ai tué.... j'aurais peu être du l'emmener pour le cuisiner, après tout les chasseurs ramènent leurs gibiers, et ils étaient courant dans certaines tribus de manger des morceaux de ces ennemis vaincus. Alors, pourquoi pas moi? Simplement Jenny a prévus des crêpes ce soir, et qu'elle fait tout le temps à manger, voilà pourquoi.


J'avais une chanson que j'aimais bien ado... ,ça faisait:


I want to break free
I want to break free
I want to break free from your lies
Youre so self satisfied I don't need you
Ive got to break free
God knows God knows I want to break free

Ive fallen in love
Ive fallen in love for the first time

Bon, à la fin sa donne:


But life still goes on
I can't get used to living without living without
Living without you by my side
I don't want to live alone hey
God knows got to make it on my own
So baby can't you see
Ive got to break free


Autant me promener à poils, ou bien allez voir la mère Humlin, elle a peut être besoin d'un homme, un vrai, un tueur quoi!


I want to break free
I want to break free
I want to break free from your lies


Làaaaaaaaaaaaaaaa ça fait du bien.



Octobre 1985

Mais pourquoi y'me regarde comme ça, tous? Hein pourquoi? J'suis pas mort putain, j'suis pas crevé.

« Hééé, les trous d'uc, j'suis lààà »

Bé non, ils réagissent pas! C'est pas avec eux qu'on aura gagné là guerre. Ouhai, on la pas gagné avec des comme moi non plus, mais ils ont oubliés, ils ne savent pas. Les cons. Ils sont beaux avec leurs chemises, et elles et sa coiffure, elle c'est pris la tête dans un grille pain, c'est pas possible! A son âge je pesais 50 kilos, et j'avais marché 4 jours en direction du soleil levant. Pas une grande idée, mon pays été à l'ouest. Mais la faute à cette ligne de chemin de fer en chantier, les russes étaient pas loin. Regarde moi ça, ils auraient pas tenu 10 minutes par les -20 degrés d'alors! J'ai bouffé un rat et un lapin,c 'est tout, pis des racines. Parcque au bout de 4 jours j'suis tombé sur une patrouille Russe. Puré, heureusement que je parlais français et que je connaissais l'international! T'y crois pas, ici ils pensent que c'était pas les socialos de maintenant, mais non, des gas qui avaient moins bouffés que moi et qui perdaient tout leurs copains.

Enfin bon au bout de deux semaines, voyant que j'étais bien français, que je crevais de faim, un capitaine et un type à lunette mon dit: « aller barre toi, mais à l'ouest ! » Je sais pas comment... je sais pas trop... mais en marchant, au hazard, je suis tombé en suisse, puis... retour en france improbable... pour rejoindre ma femme... et pour engendrer... ça!


« hééooo hoooo, les blairots!!! c'est moi!!! »... ben non... ils m'entendent pas...


Lui

Come on hold my hand,
I wanna contact the living.
Not sure I understand,
This role I’ve been given.

I sit and talk to god
And he just laughs at my plans,
My head speaks a language, I don’t understand.


Mes yeux suivent dans le brouillard les ombres vaguement bleutés produites par mon nouveau téléphone portable couché à mes côtés. Cette musique tourne en rond dans ma tête, je la connais depuis des années mais elle vient juste de porté ça signification, pourquoi je suis comme cela ? Je ne comprend pas cette instant là, ce que j'ai fait et ce que je vais faire. Mes vaisseaux sont gonflés au niveau de mon nez qui m'encombre progressivement, mes yeux ce gonfle doucement, la boule dans la gorge est plus présente. C'est bientôt des larmes qui débordent puis roulent doucement sur mes joues. Je pleurs. Cela ne m'étais pas arrivés depuis les années où j'ai quitté la petite enfance pour maintenant. C'est ça être adulte, pleurer? Avoir des emmerdes et pleurer, être triste et dévasté de torrents de larmes venus d'on ne sais trop où à l'écoute d'une musique. Enfin... moi je sais. Une main essuie mon visage, pendant que je surveille mes contacts d'un coin de l'oeil. Il est connecté, figé lui aussi dans cette instant de solitude partagé sur front de réseau social. Je suis seul avec mes envies et mes peurs et je n'attends déjà plus rien de la vie. Tout ce que voulais c'est être comme tout le monde, avoir des copains, des copines, un portable, écouter de la musique, faire la fête. Non ce n'est pas aussi simple, il y' a une petite erreur dans la loterie de ma vie. Voilà.


Quoi? Trois fois rien voyons. J'imagine faire la mise à jour en ligne de ma vie, comme ça mes potes et ma famille seront au courant. Un suicide en une ligne, tiens! «pour info je suis pédé ». Tu parles, je fais ça j'ai plus de potes, Max me casse la tête, mon père me vire, ma mère s'écroule de chagrin. Et les grands parents? Non, là je peux même pas expliquer...


Max... il est là... nous passons la nuit ensemble, icône de mon portable et de mon coeur au sourire pixelisé qu'il n'avait pas affiché depuis le dernier match potable de l'équipe de France au Stade... une éternité.


christophe

Assis sur le bord du canapé, le sourire figé dans l'éternité, je tiens mon verre serré, transpirant. Moi, géné? Non!!!


Pensez donc!


Ils sont en face Domenech et Amada Lear! Et va leurs expliquer ! Ma tête est remplie de mots et de questions, mais ce n'est pas réellement ça qu'ils veulent entendre.


« Vous savez, on est des gens comme tout les autres! On s'aime et on s'ammuse, voilà tout! »


oui... bien sur... à la limite j'aurais pas voulu savoir.


« Mais... excusez moi... pourquoi? »

« Bha écoutez, vous, vous roulez bien comme un fou dans les allées avec plein d'enfant, alors pourquoi ne pas baiser avec des gens qui nous font bander!

Chérie, je t'en pris, ne soit pas plus vulgaire que lui! »


J'ose un haussement de sourcil pour indiquer que « là, non, c'est pas la peine d'en rajouter », qu'Amenda me fait un mouvement de la main pour dire « ouhai, ben toi, écrase ». Et, soumis comme un con, je m'enfonce comme je peux dans mes épaules tout en gardant deux centimètres de fesse sur leurs support.


« bon, sincèrement, je suis navré pour la voiture, en avalant nerveusement mon whisky, je ne voulais pas gêner votre fête, j'avais vraiment la tête ailleurs... vous voyez »


Les deux me regardent, plus grand-parent que bourreau pour m'indiquer un « vas y mon petit ».


Non, ça ne sortirais pas facilement ces choses là, vu qu'aucun mots n'étaient encore posés sur mes pensées.


« non... rien... juste que.... finalement vous avez la chance d'être amoureux »


Mon coeur est chrysanthème et mon âme granit.


Jenny et Christophe


  • Ce n'est pas grave mon amour pour la voiture, après tout il n'y en pas pour trop chère, personne n'est mort? Non? Ce n'est pas là l'essentiel?


Comme souvent ils discutaient dans la chambre, lui adossé sur le mur, elle en train de ranger mille affaires dans l'unique armoire qui pouvait tenir 100 ans d'histoire familiale, héritage antique et campagnard du 19eme.


-oui tu as raison, c'est vrai

-allez mon amour, ne fait pas toute cette tête. Alors, les Humelins, ils sont échangistes?


Un peu de gourmandise indiscrète sortait de son visage, ces lèvres frissonnaient de toucher une fraise tagada.


-Mais! Hmmm... comment veux tu que je le sache, c'est par marqué sur les papiers d'assurances en tant que signe particulier!

-je sais pas moi, elle aurait pu t'acceuillir en tenue sexy, ou lui en.... soubrette? Hihihi


Sourires échangés sur un image commune des Humelins.


« Sincèrement, peut être des signes... dans leurs maisons »


Il pris sa chère, les mains à sont visage, pour la rassurer:

« -non, franchement je ne pense pas qu'ils font quelques choses comme cela

-haaa... bon... Moi sa me chagrine un peu, sa aurais donnée de la vie dans le quartier!

-ho tu sais, tout le quartier ne pourrais être invité!

-ça, sa me rassure vois tu! Je ne voudrais pas me retrouver dans un coin comme ça!

-oui... je veux bien te croire. Et ça te plairait pas d'essayer, mais avec d'autres? Tu n'y a jamais pensée? »

...

En sortant le chambre il ne pu s'empêcher de faire la moue. « non, pourquoi lui avoir proposé un truc comme ça »



Marie-anne

Le faire? Ne pas le faire? Lorsque je lis n'importe quels de ces magazines on entend tout le temps les mêmes histoires sur les nanas qui veulent le faire... ne pas le faire... Comment ça c'est passé pour elle, ma mère? A t-elle écrit sa question au journal pour ado de l'époque, parce qu'il n'y avait pas internet à l'époque? En a t-elle discuté avec ces copines? Fait un parie pour celle qui ne le ferait pas avant le mariage tout en suçant des queues et ce faisant sodomiser dans les bals pour tenir le coup? Ou alors avant c'est 14 ans comme Cynthia en 5eme, la petite brune au yeux vert qui à commencée après un match de basket un Mercredi avec un type de l'équipe de 3eme, et qui à essayée tous les sports collectifs dans l'année. Je crois qu'en seconde elle c'est mise au sport individuel. Comment tout cela ce passé avant? Et moi?


Avant le bac, ma question de philo n'est pas « est-ce que je dois le faire? » « est-ce que j'aimerais le faire? », non, il y a eu Franck à la sortie de boite en première qui fût le réel premier entre mes cuisses et dans ma bouche, et plusieurs fois par la suite. Et Samy, mais de manière plus fugace, à l'arrière de sa Peugeot 206, quand j'avais le temps et lorsque sa mère lui prêtait sa voiture. Ensuite Mick, mon beau mec avec des yeux à tomber, dont je n'étais nullement amoureuse mais qui me nourrie de sa queue l'été de première à terminal et fait découvrir que j'aimais aussi la sodomie.


Là maintenant il y a Jéremie qui ma seulement fendu le coeur. C'est cela l'amour, je n'ai jamais ressentie cela auparavant, tout est envahi par son image, son âme même m'accompagne dans mes nuits. Pour toujours? Lorsque je pense a cette fin possible mes larmes explosent spontanément.


Alors, dois je le faire?


Le seul moyen c'est de baiser avec un mec, une seule fois, un inconnu, n'importe qui, pour voir si l'attachement est suffisant. C'est la cousine de Vanesse (Patoche) qui à fait ça et depuis elle est toujours avec son mec, ils ne ce lâchent plus. En parcourant les forums internet, en discutant un peu, les avis sont partagés sur cette solution. Disons que c'est extrême... excitant aussi. Mais le sexe et les sentiments ne sont pas liés sinon je n'aurais pas fait l'amour avant Jéremie et je l'ai fait.


C'est incroyable le nombre de mec qui recherche une femme sur les sites internets. Tous ces petits appels au secours de plaisirs, l'on retrouve tous l'éventail des envies humaines.

« juste s'embrasser »

On ce touchera à peine, je recherche juste à rouler des pèles avec des femmes.

« Ce toucher et en rester là »

Homme courtois, la 50aine, ne pouvant plus avoir d'érection, je recherche des moments de plaisirs intimes avec une femme. Ce toucher, ce caresser, s'embrasser pour partager d'agréable moment.

« Je te lèche les pieds »

Fétichiste des pieds, je recherche des femmes portant des dessous en nylons, pour les embrasser. Si vous êtes d'accord, je voudrais éjaculer dessus.


Tout ces appels, toutes ces envies, j'en oublie, des plus folles, des plus classiques. Tout cela me donne le tournis et me fait un peu vomir. Tout les hommes sont comme cela? Nous les femmes n'affichons pas ces fantasmes, je me demande même si nous avons autant d'envies que les hommes. Sans doute plus, mais pas affiché comme cela.


Ces annonces sont en tout cas un inventaire de tout ce que les hommes ont dans la tête, et moi... je pourrais choisir.


Si j'en avais envie je pourrais avoir mes bottes en cuirs nettoyées par la langue d'un mec pendant qu'un autre me masserais la nuque. En surfant et découvrant des sites spécialisés, je touche à LA vérité : tout est fait pour accueillir les rares femmes qui s'aventurent pendant que les mecs payes le prix fort pour n'avoir affaire qu'a des hôtesses avec une probabilité de 99 % selon un copain informaticien. J'aime particulièrement les sites d'annonces gratuites au libellé si explicite et directe. Plusieurs fois j'aie répondue à une annonce, mais personne ne me convenais réellement et je m'imaginais mal coucher mes désirs sur des pages où n'importe quels taré se saurait branlé en y pensant. J'aurais pu tout simplement aller en boite et me laisser aborder par un type pas trop mal, mais je ne voulais pas le recroiser par accident ni qu'une copine et ensuite Jérmie ne le sache. Alors, j'ai vu cette annonce, plutôt explicite, un jour où mes hormones inondées chaque mailles de mon pull.


«VRP de passage jusqu'à vendredi dans votre ville, je recherche d'agréables et douces relations charnelles avec une femme voulant bien me rejoindre à mon hôtel Le Septime ».


Une simple annonce, un mail envoyé pour avoir des renseignements, quelques photos me donne une allure générale sur le type. Je doutais l'intéresser réellement mais je l'ai convaincu facilement en mentant sur mon âge tout en lui fournissant les preuves de mon aspect physique avantageux.


Alors je suis là ce soir, happée par ce fantasme devenu besoin, ce livrer complètement à un inconnu. Être libre, sentir son coeur battre juste à l'évocation mentale de « le » faire, angoisser, penser aux conséquences, crier un bon coup « putain!! » et LE faire. Passer à l'acte après l'avoir imaginé, le vivre après l'avoir lu, discuté et rêvé jusqu'à se réveiller la main entre ses cuisses. LE vivre. VIVRE.


Et je suis là ce soir, toute tremblante, dans la tenue qu'il m'avait donné libre de choisir mais avec le seule impératif que je me sente sexy et qu'elle me mette en valeur en transcendant ce que nous allions faire. Pas trop loin de l'hôtel, je m'enferme un peu dans mon manteau pendant que je laisse l'écho de mes bottes me guider.


Je tourne plusieurs fois dans le quartier, « non, je peux pas faire ça à Jéremie » « mais tu rigoles, mon string déborde de cette envie ». Après tout, je n'avais juste 20 minutes d'avances au départ du rendez- ous avant d'en avoir 5 de retard maintenant. Mon téléphone vibre pour me signaler le sms « Je suis assis sur le banc, à côté de l'hôtel, tu me reconnaîtras je suis comme sur les photos » qui me sort d'une torpeur hésitante. Ma main glisse sur l'écran , mes ongles rouges effleurent chacune des lettres, pour enfin sentir ma tête un peu bourdonnante prendre les commandes et tourner au bout de la rue, à droite, en direction de l'hôtel. L'homme est là telle que sur les photos, sexy sans mentir comme une pub pour vêtement masculin.


« Bonjour, c'est moi », ma voix ne me convainc pas moi même, mais le sourire charmant de mon futur amant me réconforte « Salut, tu es magnifique, peut être un peu plus jeune que sur les photos. Je t'invite chez mon petit chez moi boire une coupe de champagne? ». Réagissant en mode automatique, j'aie déjà entrouvert ma coquille pour laisser apercevoir cette jupe courte et un chemisier ravissant tout neuf, qui dissimule les derniers dessous coquin disponible en magasin. « bien sur, comme convenu » en le regardant au plus profond de ces yeux.

Ma nuit lui as appartenu, je ne fût que son jouet soumise à ces caprices, et elle ne termina à 5 heures du matin par un réveille tonique et sexuelle.


Ultime position


Section terminal tout le monde descend et moi le premier. Suspendu à ce petit morceau de pierre, les remous sans fin du fleuve tente une hypnotisation ultime. Accroché encore sur un brin de métal mon souffle tout entier est dirigé vers le vortex humide.

Enfin, j'ai le temps, toute ma vie j'ai suivi ma voie, une voie, celle que tous mon imposés. La pression social qu'ils disent dans le journal, ou bien la crise d'être trop vieux pour les nouveaux produits, trop jeune pour diriger la basse cour.


J'en suis là, plus de 20 ans de carrière, et moi je touche enfin l'infinie, la beauté ultime de la vie car suspendu à sa plus simple expression , un filet d'air de ma bouche, la maîtrise de son existence et de sa terminaison. C'est un moment sublime et éternel ces torsades aquatique sans cesse renouvelées aux reflets de lune qui s'enroule éternellement. Qu'est ce que cela fait de danser dans les filets d'eau, vous font-ils voler vers un monde de douceur en apercevant au loin les meilleurs moments, ceux de l'enfance, de l'insouciance ? Croisez vous les espèces aquatiques qui se planquent depuis des siècles pour éviter tout les pécheurs du Dimanche ? Un moment où la vie et la mort se mélanges, l'esprit se frottant doucement à l'énergie physique ?


Non, ce sera la mort, un étouffement lent et sur accompagnant le froid de la solitude. Une panique complète, je comprendrais enfin que ma vie était, présente à seulement quelques mètres de là, au bout de doigts tendu vers le ciel dans l'espoir que le Grand La Haut réponde favorablement au chantage et me sauve des eaux.


Une promotion raté, un regroupement dans un pool d'excellence pour « que je puisse enfin exprimer toute mes valeurs » , et me voilà près pour une nouvelle vie comme dirait Garnier. Je pense qu'elle fait 10 mètres de haut d'un côté, et quelques centimètres de l'autre.


Jenny


On n'est pas un. C'est ici, dans cette cuisine en buvant ma tisane après dîné que l'idée vient de me submerger comme une évidence. Nous n'avons jamais été un, c'est à dire un couple, deux pierres de grain différents formant une même forme pour lutter contre toutes les lames d'acier, deux senteurs pour un parfum qui nous portées devant tout les obstacles de la vie, deux coeurs pour une même envie. J'ai deux enfants, j'ai un mari, j'habite au 5, rue des fleurs, tout cela est à nous, je suis la femme de ce foyer. Tout ce que je voulais, c'était construire notre famille, la défendre, qu'elle existe et n'oublie pas les valeurs fondamentales. Je ne suis plus si sûr d'avoir réussi là où ma mère a élevé trois enfants sans problème. Non, nous en somme pas au divorce, mais ça crève les yeux qu'il va mal, si mal qu'on le croie chaque matin sortir d'une séance électrochoc après une nuit de tranxtène. Putain, mais c'est pas possible, je ne peux être passive devant un si gros échec, il doit avoir du temps pour ce remettre mais que cela ne fracasse pas tout ce que l'on a fait pour nos enfants.

Cette année c'est la rentré à la fac pour la petite. Qu'elle a grandie mon ange bleu, celui qui m'a fait réalisé que j'étais femme et qui va me faire découvrir bientôt grand-mère avec ce Jéremie sans doute. Eux ils sont trop mignon, si jeune, mon dieu, mais tellement amoureux. Elle ne me parle jamais de ces histoires de coeurs qu'elle partage sans doute avec ces amies, je n'en ai que des bribes malheureusement. Mais j'aimerais l'aider, lui donner tout le courage qu'il faut dans les moments difficiles. Je dois dire aussi, profiter d'une petite partie de ses moments de bonheurs, des joies simples que la vie procure. Il me semble que cela fait des années que je n'en ai point vécu.


Non je suis dur, nous partageons de beaux moments, mais ils me paraissent rare en ce moment, tout le monde paraît s'éloigner. C'est important toutes ces réunions de familles, les visites chez les oncles et les tantes, c'est ce que l'on appel une famille. Pareils pour les repas du Dimanche, un gigot c'est con mais sa communie. J'aimerais qu'ils comprennent tout cela, qu'ils doivent faire des efforts pour que ces moments nous construisent et nous maintiennent en famille, ensemble.


Mon petit poussin passera son bac, lui aussi. Je le revoie encore jouer aux petites voitures dans le salon, casser le pot de confiture là, devant le frigo, chevaucher le tracteur que lui avait offert sont oncle. Maintenant il est plus grand que moi, porte presque la voix de son père et tout cela en quelques années, j'ai du mal à me souvenir de tout. Je me demande bien quand il me présentera une petite copine. Mais il a le temps, il est des fois si gauche, il me fait rire!


Nous devons nous serrer les coudes pour qu'ils puissent suivrent leurs études dans les meilleurs des conditions. Petit amour, pourquoi ne me laisse tu pas t'aider?


Extrême solution

Depuis ce matin je me suis levé avec ce ventre noué, cette envie de vomir et ces picotements dans les yeux. Pas une heure de la nuit ne m'avait reposé et maintenant cela fait une semaine que les symptômes perdures. Rien de bien anormale, ce n'était pas première fois en fait, mais pour ce coups Jenny avait posée sa main sur ma joue en fronçant les sourcils et auscultant mon âme des ces billes siliconnées m'intima un rendez-vous médical immédiat.

Non, je ne travaillerais pas aujourd'hui. Le fait de m'asseoir devant le Docteur Kinder, nom donné par mon fils de 4 ans, me fît éclater en sanglot. Il n'y eu pas réellement d'échange, enfin assez afin de me prodiguer une pharmacopée apaisante et me renvoyer chez moi quelques jours me poser sur de doux nuage.


C'est fou comme le temps passe vite lorsque vous le passez allongé sur un canapé à regarder les feuilles des arbres mourir dans de fatals vols planés.


J'avais ignoré novembre et le rougissement de la nature, oublié l'âge de ma fille, méconnu mon fil et découvert une femme blonde chez moi, avec qui j'étais marié depuis presque 20 ans.


Je ne veux plus croiser ces gens chez moi, je ne suis pas sûr de pouvoir cohabiter longtemps sans dommage. J'ai toujours cette envie de vomir et ce bourdonnement dans mes oreilles. Ce prendre la tête dans les mains ne change pas la douleur, mais je me découvre vivant et ma peau sous les doigts à un touché de papier froissé.


Ni vivant, pas encore mort, le volume positionné sur 63%, la chanson glisse dans mes oreilles pour me faire sortir de belles larmes inondant mes joues cellulosiques surannées, « Wild Horses » et je sens au plus profond de moi le temps filer.



Elle

Elle a pleuré ce matin, j'en suis sûr. Ma mère n'oublie jamais de m'embrasser les cheveux avec un doux « bonjour ma chérie », aussi bien pour contrôler que je me suis lavée et bien coiffée que pour marquer son territoire, jamais en 16 ans et 7 mois elle n'as omis ce geste. Ces paupières étaient irritées d'un « rouge piqué » semblable au sel déposé sur une plaie béante. Son visage semblait plus fermé que d'habitude, et elle a tout fait pour nous éviter, j'en suis sûr de ça aussi... pfff c'est pas à son âge qu'elle vas divorcer quand même !

Non elle ne le fera pas. C'est peut être pas ça après tout, peut être qu'elle a un amant et qu'il lui a fait du mal. Ou tout simplement un coup de mou ? Après tout ça peut arriver. Mais bon.... le premier en presque 15 ans je n'y crois pas moi ! Faut pas que je demande à mon frère, si ce n'est pas sur sa page web il ne verra rien cette grande nouille !


Elle n'as qu'à faire comme moi, ce battre pour sa liberté, essayer de nouvelles choses. Après tout, même si j'ai pleurée les jours suivants ma rencontre nocturne, je ne regrette rien. Cela m'a même fait du bien, mon Jéremie et moi, j'ai l'impression de pouvoir le regarder à égalité. Je me rappel de cette fille à la télé qui couchait avec les mecs derrières son mari, et lui ne le savait pas. Il paraît même que sa excite certains mecs de savoir leurs femmes dans les bras d'un autre. N'importe quoi!!!!


Mon p'tit Jéremie, il n'y a qu'à regarder sa photo dans mon porte feuille pour savoir comment je l'aime. Mais juste la pensée de cette homme, l'autre soir, me remplie de désir, et je saute sur mon homme pour qu'il me fasse l'amour, comme il sait si bien le faire. Je crois juste qu'il me trouve plus chaude qu'avant et il ne s'en plaint pas.


Romain

Un instant, un silence, un moment de liberté.


-non, j'ai acheté ces écouteurs à la fnac, ils sont vraiment trop bon, c'est mike qui me les à proposé, il a pris des Hamer. Tu sais quoi, il est trop vénère il a acheté les même sur internet, je sais plus trop où il les a eu à 150 €uros, t-y crois? On était après les cours, et vraiment il était trop fous quoi! Il croyais pas que je l'avais eu 100 euros

-putain, tu m'étonnes qu'il doit être dingue

-tout de façon fred je sais pas ce qu'il a des fois, il veut trop montrer ce qu'il achète, c'est comme sa chemise Boss, tu vois, la noire?

-ouhai, celle qu'il avait pour l'aniv de Cynthia

-attends, le frère de cynthia avait la même!

-non!

-arrête, j't'assure, et lui il l'a acheté dans un magasin à Paris, et lui il la cherchais sur Internet, un site à Londre. Non, mais trop fou le type, il a été l'essayer dans un magasin pour avoir la bonne taille!

- j'le crois pas!

-ouhai j't'assure! Tiens ta vu mon nouveau portable? J'ai un iphone finalement, ma grand mère ma donner de l'argent! Symppppaa noon.

-hoo enculé, mais tu es trop veinard toi!

-ouhaiiiii mon Max!!!!

...

-dit, tu me trouve comment ?

-ben sympa !

-c'est tout ?

  • ha oui ! Et puis mignon aussi, voir même bandant. Tiens regarde !

  • Mort de rire, ça j'le savais que je te fait de l'effet

  • rien que de penser à ce que l'on fait je devient dur

  • bha moi aussi

  • ha ! Tu vois !!!

  • ouhai... et mes fesses tu les aimes ?

  • Oui

  • et mes pectoraux, ils sont comment ?

  • Juste assez fin, mais pas plat. J'aimerais

  • et ma bouche ?

  • Ho ta bouche ….

  • Mais ça ne vas pas tu aimes tout de moi alors !

  • Non, j'aime pas ton iphone .

  • t'es con !




Pollution

Mon âme est en contemplation devant cette céramique animé que nous entourons tout les quatres religieusement.


« Le jeu de l'année mesdames et messieurs, et c'est exclusivement sur TF1 qu'il existe, vous connaissez tous les règles, mais ce soir c'est exceptionnelle car nous avons une machine kanboula-machine dont le finaliste aura le droit de deviner le prix et de l'emporter !!! »

« Oui, vous avez bien entendu, mais tout de suite avec la ravissante Vanessa, n'est telle pas magnifique Vanessa !!! »

La superbe poule nous fait alors un tour du propriétaire et je reste coller à cette agitation coloré. Mes compagnons d'infortunes ont le regard blasés, mais pensez donc, sa fait 8 ans que j'ai pas regardé un jeu télé en famille avant le 20 heures, 8 ans ! Et c'était chez mamie tricot !


«Et maintenant nous accueillons la familles Adams. Alors les monstres il va falloir deviner le prix de ce sorbet électrique à manchons de canard ! Et oui, c'est exceptionnelle, c'est unique et c'est seulement sur TF1 ! Alors, madame, le priiiiiix ? »


Pour le coup c'est la non moins sculptural brune kelly recouvert d'une robe juste assez longue qui nous présente l'objet mystérieux. Personne ne se plein, tout le monde applaudis ! Même le gros Maurice sur lequel un cameraman fait un gros plan : le regard rougeot, bide dépassant, moustache grisonnante, sourire hébété devant la légèreté de la petite Kelly.


« Noooooon Madame Adams, c'est troooop bête ! Le sorbet électrique à manchons de canard, uniquement disponible sur notre boutique en ligne, vous est proposé au prix de 34euros 29 ! »


« Hooooooo », fait le publique visiblement affecté par le manque de clairvoyance de cette participante. Non, vraiment, le donner pour un prix de 70 euros c'est méconnaître la valeur des choses.

«- Putain mais elle est trop naze elle ! »

- Dit donc, ce n'est pas des chose à dire , cadre immédiatement Jenna »

Et tout le publique de conspuer cette nulle qui doit dépenser inutilement l'argent de son ménage, empêchant ainsi des achats dignes d'intérêt par l'ado boutonneux ou la fille aux hormones explosives que l'on donne maintenant en gros plan.


«

-Allez au suivant, au tour d'un autre sympathique candidat ! Alors là pour le coup, si l'on veut avoir des finalistes pour ce soir on va simplifier les règles, d'accooooooooord ?


- ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

-C'est au tour de Monsieur Osh de jouer au « Mouchoir ! », vous connaissez les règles Georges ?

-A ha pour sur, un mouchoir sa me connaît tiens, j'en utilise à chaque fois que je pisse

-Ouuuuuiiiiiiii

-Rafraîchissant !! Mais là c'est encore plus simple ! Vous êtes face à Vanessa, elle doit poser un mouchoir sur un objet contenu dans une boite en plastique. Si elle y parvient vous avez perdu. Si vous l'empêchez, vous gagner ce qu'il y a de représenté dans la boîte ; Êtes vous d'accord George ?

-Heu... mais je fait quoi moi ? Je connais pas, c'est dur ! C'est un nouveau jeu !

-Mais vous allez voir George, c'est hyper simple : toi empêcher Vanessa de mettre le mouchoir sur la la boite. »

La bête s'illumine et enfin le cris d'un espoir jusqu'alors inaccessible submerge les ondes.

« Haaaa ouuuuhaiiiii !!!! je vais gagner !!!, en levant les deux points en l'air.


« Mais tout de suite une information de nos sponsors le temps que notre candidat rejoigne la zone de jeu »


Après une présentation convaincante de produits dont j'ignorais l'intérêt des promus à cette heures d'écoute, l'émission peut reprendre, enfin.


« Allez jouez ! »,fait notre délicieux présentateur après un rappel des protagonistes et du but de cet « affrontement ».

Le jeu est dans une arène au mur en plastique où toutes les couleurs ressemble un manga tv accidulé. George « à la bouche béante » ce retrouve en face de Vanessa un mouchoir à la main. Penchés en avant, les deux protagonistes ce juge, tourne doucement autour de la boite posé au milieu. Mais attention, George ne doit pas toucher la boite, ça non, pas le droit !

«Incroyable mesdames et messieurs, et oui vous avez la belle et le... heu... hum... George !!! dans un face à face qui va déterminera si notre bon George gagnera le Muxer Laxtex special.. heu... le truc imprononçable et à découvrir DAAAAANNNs la BOIIIIITE !! »

« ouiiiiiiii !!!!!!!!»

Là, ce coup si, le public est en délire. C'est vrai qu'elle est mignone la petite,la caméra en contre plongé placé derrière elle nous laisse deviner tout le secret de son anatomie !


« hooo, on dirait qu'elle a pas de cullote » fait ma fille

« Mais non, c'est un slip noir » fait Jenny, assuré de sa connaissance pratique

« bhaaa il ressemble à une chatte en tout cas ton slip! «

« c'est vrai que, je ne crois pas que cela ressemble à une culotte de nône »

« hoooo voyons »


La caméra nous fixe un plan où les deux sont à moins d'un mètre, deux fauves qui se fixe du regard, qui ce jauge, mais qui bougera le premier ?


« Attention George, fait le présentateur, vous ne pouvez touchez la boite ! »


Rapidement la petite passe sa main gauche derrière elle, le bon George la regarde intrigué encore plus, avec une mine de dire « toi tu va pas me la faire ! »

Mais ce que le bon George ignorait, c'est que notre petite Vanessa est nue comme un vers sous sa robe, d'ailleurs elle s'envole d'un coup dévoilant tout le charme de sa peau de pêche.


« ha !!! elle était à poils je le savais » bondit ma chère fille sous hyptnose de la scène, debout sur le fauteuil !

« putain, les seins qu'elle à ! »... Pour le coup je regarde Jenny.. « ben oui ! Tu as vu sa on dirait des obus en bétons ! Elle les cachait bien ! »


haa.. oui... une belle petite en fait.


Mais notre bon George est mal placé, le pauvre. De pierre, il admire la belle tout sourire ! Jamais il n'avait eu une si belle oeuvre prés de lui, juste à la télé et il pensait que c'était des effets spéciaux. Non, mon George, ça existe, mais toi tu n'y a pas droit, tu dois te taper Fernande.


Le jeu est complément déséquilibré et l'ours à du mal a saisir la main gauche aux doigts fait de branche de buis avant qu'elle n'atteigne le but, puis de son autre bras, il donne une magistrale baffe à la donzelle qui se retrouve à terre après un quart de tour sur elle même.

« nooon je vais gagner salope!!! »


Et de ce retrouver sur sont dos à lui faire une clef de bras d'une main, tendant l'autre poing en l'air


« J'ai gagné !!! putain j'ai gagné »


Les pom-pom girls électrisées sautillent sur place en balançant leurs boules effilochées de lumière en l'air et notre pauvre caméraman, sans doute nain, toujours dans une magnifique contre-plongé.


D'ailleurs ça du être dit par le metteur en scène avant l'émission :

« Bon, les cocos, c'est simple. Un rail de cock pour tout le monde, pas de culotte pour les gonzesse et les mecs je veux des sourires platine ! Faut que sa s'agite, faut montrer que vous avez la forme, que vous pouvez vous bouger le derche et faire bander papy en faisant rêver mamie. Okay ? Des nibards en avants, des culs qui bouge, et le mec je le veux « gendre-idéal » et amant-béton pour tous, okay ? Pas besoin de dessin? Et toi, passe-partout... je m'en fou de ton prénom, alors ce sera passe-partout ou mon coup de pied dans le cul, okay ? Je veux pas te voire quitter les pouffiasses de l'oeil, et pas besoin de prendre un escabeau, tu me les sert de prés. Et pas de ficelle qui dépasse ! »


Ouhai, sa dû être un belle réunion de préparation.

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